A partir de lundi, la Suisse durcit ses mesures sanitaires contre le Covid-19

Les personnes non-vaccinées ou guéries font face à de plus en plus de restrictions en Suisse, tout comme en Allemagne et en France.

De nombreux pays d'Europe modifient leurs restrictions sanitaires pour tenter de faire face au variant Omicron du Covid-19. La Suisse ne fait pas exception.

Dès lundi 20 décembre, la Suisse va durcir ses mesures anti-Covid. Seules les personnes vaccinées ou guéries pourront accéder "à l'intérieur des restaurants, des établissements culturels et des installations de sport et de loisirs ainsi qu'aux événements en intérieur", a indiqué le Conseil fédéral, dans un communiqué. Et même après avoir montré leur pass sanitaire, les clients devront porter le masque et consommer assis. 

Les réunions privées sont limitées à 10 personnes (enfants compris) si il y a des personnes non-vaccinées ou guéries dans le groupe.

Dans les endroits sans possibilité de porter le masque - le Conseil fédéral cite en exemple une répétition de musique à vent- ou les discothèques et les bars, en plus d'être vaccinées ou guéries, les personnes doivent aussi présenter un test négatif. Les personnes dont la vaccination, le rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de cette obligation de dépistage.

Quid des frontaliers ?

Pour entrer en Suisse, il faut remplir un formulaire en ligne et présenter les résultats d'un test rapide antigénique de moins de 24 heures ou test PCR de moins de 72 heures. Entre 4 et 7 jours après leur arrivée, il faut à nouveau présenter un test, sauf pour les personnes vaccinées ou guéries.

Les travailleurs frontaliers et les personnes en provenance des régions frontalières sont exemptés de l’obligation de présenter un test. Pour la France, cela concerne les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes et le Bade-Wurtemberg et le Bayern pour l'Allemagne.

De plus en plus de malades en soins intensifs

La Suisse a franchi, le 13 décembre, le nombre des 300 patients COVID-19 en soins intensifs, ce qu'elle voit comme un palier critique. "Ce chiffre va augmenter à 350 ou 400 d'ici à la fin de l'année", prédit le communiqué. La grande majorité des malades en soins intensifs - en Suisse comme ailleurs - ne sont pas vaccinés. Leur nombre "a triplé en un mois et demi", a souligné Alain Berset le ministre fédéral de la Santé lors d'un point de presse.

Le ministre suisse estime que le pays a deux à trois semaines de retard dans l'évolution épidémiologique et l'arrivée massive du variant Omicron par rapport à des pays où il est déjà très répandu comme le Royaume-Uni et le Danemark. Il espère ainsi "garder le contrôle" de l'épidémie avec ces mesures.

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