L'hebdomadaire Heb'di avait été placé en liquidation judiciaire en février dernier. La 1ère chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Strasbourg a reporté ce lundi 20 août sa décision sur le lanceur d'alerte alsacien au 17 décembre.
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La révélation de l'affaire Naomi Musenga, c'était lui! L'hebdomadaire Heb'di était ce lundi matin à la barre de la 1ère chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Strasbourg. Celui qui se présente comme "lanceur d'alerte alsacien" avait été placé en liquidation judiciaire en février 2018. La Justice a décidé de lui donner un nouveau bol d'air en reportant sa décision au 17 décembre prochain. En juillet déjà, avait eu lieu une première audience et un premier délai d'un mois. Entre temps, le journal satirique a lancé un appel aux dons et 6.000 euros ont pu être récoltés. Il a reçu de nombreux messages de soutien.
Un nouvel élan?
Aujourd'hui, Heb'di n'a
plus aucun salarié. Thierry Hans, le fondateur et directeur du magazine a démissionné début août, même s'il reste à la tête. Une dizaine de journalistes pigistes acceptent d'y travailler gracieusement, tant que le journal n'est pas remis à flot. Le canard, créé en 2010, revendique 800 abonnés papier et 700 abonnés sur le Web. Un site Internet qui l'a d'ailleurs mis en difficulté, il lui en aura coûté 60.000 euros, lors de son ouverture il y a un an. Il avait en tout
100.000 euros de passifs! Ils sont
retombés à 25.000 euros, grâce à des entreprises qui ont accepté de lever leurs créances. Des annonceurs auraient déjà choisi Heb'di pour apparaître dans les pages, afin d'aider le journal à se financer.