On est toujours sans nouvelle du jeune de Lingolsheim, suspecté d'être parti en Syrie. A Strasbourg, la Maison des adolescents tente de venir en aide aux jeunes qui vont mal, mais aussi de déceler les signes de radicalisation..
A la Maison des Adolescents, 1200 jeunes sont accueillis chaque année. Pour les aider : des éducateurs, des psychologues, des assistantes sociales. Parmi leurs maux: troubles anxieux, difficultés scolaires, relationnels et un nouveau phénomène en voie de développement : la radicalisation djihadiste. Le Docteur Corduan, pédo pychiatre suit une dizaine de jeunes radicalisés. Selon lui, ce serait avant tout l'expression d'un malaise de la part de ces jeunes qui vont mal et qui chercheraient un apaisement.
Il n'existe pas de profil type mais des vulnérabilités : souvent un sentiment identitaire fragile. Le repérage des signes inquiétants est délicat car beaucoup dissimulent leur appartenance à un groupe radical ou leur désir de partir en Syrie. Mais certains signaux doivent alerter.
Les familles peuvent se rendre directement à la Maison des adolescents et la Préfecture oriente aussi certains jeunes.
Reportage à voir ici :
A la Préfecture, une cellule détection a été mise en place, elle fonctionne 7 jours sur 7 et travaille en étroite relation avec les services de Police, de Justice et avec l’Education Nationale. Dès que le Préfet est informé, il diffuse une notice d’information.
Jean-Claude Hergottest le référent sur cette question. A écouter ci-dessous :
Quelques chiffres clés :
Pour toute question :