A Froeningen, le maire se mobilise aux côtés des parents d'élèves pour demander l'ouverture d'une deuxième classe dans l'école du village et pour être sûr de se faire entendre, il a manifesté sur le toit de l'église, ce mardi 5 février.
Haut du corps dépassant sur le toit de l'église, Georges Heim, le maire de Froeningen (Haut-Rhin), a brandi une pancarte avec inscrit : "Classe unique à 30 non ! On n'est pas des pions ! Oui à l'ouverture d'une deuxième classe". Il est resté juché en haut de l'église du village pendant une heure trente, ce mardi 5 février, soutenu par une trentaine de parents d'élèves au sol.
Le maire sans étiquette milite pour l'ouverture d'une nouvelle classe dans l'école du village. "Nous avons appris jeudi 31 janvier que l'inspectrice avait refusé l'ouverture d'une nouvelle classe alors qu'on était quasiment sûr qu'elle allait accepter", explique Barbara Abel, membre des parents d'élèves.
32 à 40 élèves à la rentrée 2019
L'école à classe unique du village regroupe actuellement 22 élèves de cinq niveaux différents (du CP au CM2). Les parents d'élèves saluent déjà le "dévouement et la bienveillance" de la maîtresse mais les choses risquent de se corser encore un peu plus à la rentrée 2019. L'effectif se composerait de 32 élèves, plus d'enfants encore non inscrits issus d’un nouveau quartier de 13 maisons individuelles.Les parents d'élèves estiment donc qu'il y aura entre 32 et 40 élèves à la rentrée 2019 et demandent l'ouverture d'une nouvelle classe. Mais l'inspectrice préfère orienter une partie des enfants vers l'école primaire de Hochstatt, où se trouve l'école maternelle, à deux kilomètres de Froeningen. "On peut penser que ce n'est pas loin mais c'est un axe très fréquenté et on peut mettre 15 ou 20 minutes pour s'y rendre", indique Barbara Abel. L'école joue un rôle majeur dans ce petit village : "C'est devant l'école que l'on se retrouve", souligne Georges Heim. De plus, le maire indique qu'une quinzaine d'enfants sont nés à Froeningen en 2018 et que de nouveaux lotissements se construisent, ce qui le conforte dans l'idée qu'ouvrir une deuxième classe a du sens pour l'avenir de cette commune.
Regarder le reportage de Caroline Moreau, Géraldine Dreyer, Bernard Stemmer et Xavier Chatel :