Châlons-en-Champagne, Clermont-Ferrand, Limoges, Metz, Poitiers, Amiens, Besançon sont membres du collectif : "Capitales en sursis". Ce collectif est piloté par le député-maire de Châlons-en-Champagne : Benoist Apparu.
Créé à l’initiative de "Villes de France" (association nationale d’élus représentant le monde urbain), le collectif « Capitales en sursis » a pour objectif de faire connaître le risque pesant sur les agglomérations, bientôt ex-capitales régionales. Les élus du collectif "Capitales en sursis" souhaitent alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur les conséquences en chaîne de la réforme tant sur l’économie et l’emploi que sur la démographie, la gestion et le rayonnement de ces villes.
La première réunion du collectif, piloté par Benoist Apparu, député-maire de Châlons-en-Champagne, a eu lieu ce mardi matin à l'assemblée nationale. Les élus ont fait le point sur les problématiques des 9 futures ex- capitales régionales, ainsi que sur leurs attentes et propositions.
Le collectif a constitué un groupe de travail ouvert à toutes les parties prenantes concernées qui se réunira dès le début 2015, avec trois objectifs :
Etablir un état des lieux des conséquences pratiques de la réforme sur les territoires qui perdront leur statut de capitale régionale. Etablir une cartographie illustrant le poids des fonctions régionales dans les territoires concernés. Collecter les données chiffrées en terme d’emplois publics directs mais aussi en terme d’emploi indirects, notamment les emplois privés des entreprises régionalisées. Chiffrer les risques économiques et démographiques mais aussi en terme d’attractivité induits par les transferts.
Étudier la recherche de positions communes pour assurer l’équilibre territorial et le maintien de pôles de proximité. Approfondir les échanges déjà engagés sur le terrain, confronter les enjeux, problématiques et expériences. Faire des préconisations sur les alternatives crédibles à la perte de statut de capitale régionale. Proposer des modes d’organisation possibles et pertinents adaptés aux besoins des régions, comme la spécialisation administrative par sites permettant de ne pas concentrer toutes les agences régionales ou services publics de l’Etat dans les métropoles capitales régionales.
Rencontrer l’ensemble des décideurs publics pour peser dans les choix et orientations afin de pouvoir accompagner la mise en place de la réforme.