Marne : à Epernay, la maison de champagne Leclerc Briant nommée marque de l'année par la Revue du vin de France

La maison Leclerc Briant vient de recevoir le prix de la marque de l'année parmi les grands prix de la Revue du vin de France 2022. Retour sur l'histoire de cette maison auréolée de succès.

"En apprenant la nouvelle, j'ai versé une petite larme". Frédéric Zeimett n'en revient toujours pas. Comme tous les ans, la prestigieuse Revue du vin de France vient de décerner ses différents prix du monde viticole. Parmi eux, le prix de "la marque de l'année", qui revient au champagne Leclerc Briant.

"Les prix de la Revue, c'est au monde des spiritueux ce que sont les Césars au cinéma" s'impressionne le directeur général. La surprise a été d'autant plus forte que la maison sparnacienne n'avait pas candidaté pour obtenir ce prix. "C'est un coup de fil qui nous l'a appris. J'ai d'abord cru que c'était une blague. Je suis tombé de ma chaise !".

"J'ai d'abord cru que c'était une blague. Je suis tombé de ma chaise !"

Frédéric Zeimett, directeur général de la maison Leclerc Briant


Le jury de ce prix a voulu récompenser la métamorphose "spectaculaire" de cette marque. Et pour cause, Leclerc Briant est à la fois une très vielle maison qui fête cette année ses 150 ans mais également une "toute jeune start-up" comme aime la décrire Frédéric Zeimett, son directeur général. Il y a 10 ans avec "un petit groupe de copains actionnaires", ils rachètent la maison aux derniers descendants de la famille Leclerc et décident de la transformer radicalement. "Le Leclerc Briant d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celui d'avant. On l'a transformé à force d'énergie, de passion, d'outils de production et de communication. On a bâti quelque chose d'assez fabuleux".

L'originalité comme maître-mot

L'une des particularités de la maison Leclerc Briant, c'est son originalité. Comme ses contenants de vinification. Elle possède une barrique recouverte d'or, une en titane, des œufs en terre cuite, des globes en verre... Mais c'est surtout sa cuvée "Abyss" qui la distingue : des bouteilles de champagne vieillissent au fond de la mer, à 60 mètres de profondeur au large de l'île d'Ouessant pendant 1 an. Cette méthode joue sur le goût du champagne, mais également sur le visuel de la bouteille qui présente des concrétions liées au mouvement marins et à la vie sous-marine. "La mer d'aujourd'hui réveille la mer d'il y a 40 millions d'années qui est aujourd'hui la craie champenoise. Dans cette craie se trouvent l'iode et le sel de la mer qui fait la particularité du sol de champagne".


A entendre son directeur général, une chose qui n'a pas changé depuis le rachat de la maison en 2012, c'est son attachement au bio. "Nous sommes 100% bio et nous l'étions bien avant l'existence des certifications. A cette époque, ce n'était pas pour sauver la planète ou faire du marketing, mais simplement pour préserver la santé des consommateurs. Car dans les années 60-70 des produits pétrochimiques commencent à être déversés dans les vignes". Ce n'est que dans les années 80 que la maison obtient son premier label bio.


Avec ce prix en poche, les producteurs de champagne ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers. "Ce n'est qu'une étape, on va continuer. Cela nous donne un supplément d'énergie." La maison entame sa 150e année d’existence et ses 10 ans de rachat avec plein de projets en tête : la cuvée Abyss sera déclinée en Magnum et Jéroboam, et une seconde maison d'hôte de Lerclerc Briant ouvrira au Clôt des trois clochers. 


Une cuvée spéciale pour le 150e anniversaire est également prévue. Cuvée qui a d'ailleurs été ouverte un peu à l'avance, pour fêter cette prestigieuse distinction !

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