Ils dénoncent le stress et la pression qu'ils subiraient depuis la rentrée de septembre de la part de la nouvelle proviseur. Conditions qui mettraient selon eux la scolarité des élèves en péril. Ils réclament "l'intervention urgente du rectorat".
Selon le corps professoral, "les conditions de travail matérielles et surtout psychologiques, se sont totalement dégradées depuis la rentrée de septembre 2012 et ne permettent plus aux enseignants et aux membres de l’équipe éducative de travailler sereinement".
Ils dénoncent des "méthodes imposées sans cohérence avec le fonctionnement de l’établissement, des propos inadmissibles tenus dès la pré-rentrée, des pressions importantes exercées sur certains collègues, amènent des souffrances au travail qui s’expriment quotidiennement".
Dans une lettre au recteur de l'académie, les enseignants ont alerté leur hiérarchie dès la rentrée. Selon eux, 5 mois après la rentrée, toujours rien de concret, aucune mesure n’a été prise, ce qui fait qu’aujourd’hui, le mal est trop important.
Dans un communiqué, "les enseignants souhaitent donc alerter l’opinion publique et particulièrement les parents d’élèves, que la scolarité de leurs enfants est mise en péril par ce type de fonctionnement, de management".
Ils indiquent par ailleurs qu’ils sont dans une "situation morale qu’il leur est impossible de surmonter sans l’appui clair de leur hiérarchie de tutelle", à qui ils demandent de prendre les décisions qui semblent s’imposer.
100% des enseignants adhèrent à cette grève et démontrent ainsi la légitimité de leur démarche. Même si, ce jeudi matin, tous n'étaient pas présent lors de la manifestation devant l'établissement.