Saïd K. est né en 1999 en Algérie. Il est arrivé il y a trois ans à Reims, dans le quartier Croix du sud.
Quatre jours après la terrible agression du photographe de l'Union, Christian Lantenois, un individu est entendu par un juge des libertés et de la détention au palais de justice de Reims, ce mercredi 3 mars. Pour l'heure, trois individus sont suspectés d'être impliqué dans cette affaire, mais un seul individu a été interpellé lundi en fin de journée. Le procureur de la république Matthieu Bourrette a demandé son placement en détention provisoire. C'est chose faite après son audition par un juge des libertés et de la détention. Il est accusé de "tentative de meurtre aggravé".
Les autres individus sont poursuivis pour "participation à un regroupement armé en vue de préparer des faits de violence" et "non-assistance à personne en péril". Suivez notre direct.
>> Relire notre résumé de ce que l'on sait à propos de l'agression de Christian Lantenois à Reims
Interpellé lundi en fin de journée, l'homme a été amené au palais de justice en début d'après-midi. "Maman c’est des putes", a-t-il crié à sa mère, présente également devant le tribunal, qui lui a enjoint de rester tranquille. Saïd K, est accusé par le procureur Matthieu Bourrette de "tentative de meurtre aggravé". Né en avril 1999, il a été condamné à six reprises depuis sa majorité.
- Gabriel Attal affirme le soutien "absolu" du gouvernement aux proches de Christian Lantenois, ainsi qu'"à sa rédaction" et "à toute la profession". A l'issue du conseil de défense sanitaire qui a eu lieu ce mercredi, le porte-parole du gouvernement a débuté la conférence de presse par "un mot pour votre confrère photojournaliste Christian Lantenois, qui a été victime d'une attaque inqualifiable par sa violence". "Je veux assurer à sa famille, à sa rédaction et à toute la profession du soutien absolu du gouvernement et de la détermination absolue des pouvoirs publics à identifier et punir les auteurs de cet acte inqualifiable", a-t-il déclaré.
- Deux plaintes ont été déposées par le quotidien l'Union. Le journal local a annoncé avoir déposé deux plaintes. Une pour "tentative de meurtre dont notre collègue Christian Lantenois a été victime", ainsi qu'une seconde plainte "pour atteinte à la liberté de la presse et destruction de bien privé, en l’occurrence l’appareil photo de notre collègue". Le procureur a ouvert une enquête pour "tentative de meurtre aggravé".
- Le photographe a été agressé dans le cadre de son travail samedi après-midi. Alors qu'il se rendait sur les lieux d'une rixe à proximité de la médiathèque du quartier Croix-Rouge, Christian Lantenois a été retrouvé au sol grièvement blessé samedi dans l'après-midi. Son matériel photo a été dérobé et ses jours sont toujours en danger.