Depuis le lundi 2 septembre 2024, un bus de la ville de Reims (Marne) est en vente aux enchères sur le site Internet d'Agorastore, qui remet en circulation le mobilier des institutions et entreprises qui s'en séparent. Les personnes intéressées ont jusqu'au lundi 16 septembre pour enchérir.
Mille euros, c'était le prix initial d'un bus de Reims (Marne) mis aux enchères le lundi 2 septembre sur le site Internet d'Agorastore. Le véhicule, avec plus de 300 000 kilomètres au compteur, a pris de la valeur avec trois enchères proposées.
À l'heure de la rédaction de cet article, le bus, datant de 2002, est mis à prix à 1 103 euros. Il est doté de 58 places assises, d'une climatisation fonctionnelle, fait 11,80 mètres de long et 3,50 mètres de hauteur. La vidange a été faite, les filtres à huile, à air, gazole, et dessiccateur ont été changés entre 2021 et 2022.
Le châssis est corrodé. Le bus, classé Crit'air 5, a une livrée blanche et bleue, avec vitres teintées. Il est vrai qu'il n'a pas le charme du bus ancien remis en état par l'Association de sauvegarde des transports urbains de Reims (Astur), qui roulait dans les années 90...
Nos excuses si vous souhaitez acquérir cette rareté en tant que particulier. Car cette vente concerne les garages ou centres agréés au traitement des véhicules hors d'usage (VHU), les professionnels de l'automobile, les loueurs de matériels roulants et les négociants de matériels roulants et de travaux publics.
Une manne financière pour les collectivités
Les enchères sont ouvertes jusqu'au lundi 16 septembre. Il reste donc une dizaine de jours pour enchérir. Pour toutes informations supplémentaires, le site Internet propose de poser des questions sur la page de la vente.
Il n'y a pas que ça à saisir. En tout, la mairie de Reims se sépare de 63 biens : mobilier de bureau, matériel de gymnastique, vieux fauteuils, mais aussi un piano, comme lors de la vente de mars 2023. Il y en a pour toutes les bourses : vous n'avez plus qu'à ouvrir votre porte-monnaie.
Les fonds récoltés permettent à la ville de garnir son budget. Elle est d'ailleurs friande de vente aux enchères de ses rebuts (et même championne en la matière selon nos collègues de L'Union). Ces matériels obsolètes, mais qui peuvent encore servir, ont rapporté 337 000 euros à la collectivité (de nombreux véhicules avaient été vendus).