L'ancien entraîneur du stade de Reims, Oscar Garcia, a annoncé ce jeudi 24 novembre la mort de sa fille. Il avait été évincé du club il y a quelques semaines.
Un drame terrible pour l'ancien entraîneur du stade de Reims. Oscar Garcia a annoncé ce jeudi 24 novembre la mort de sa fille. Il avait été mis à pied par le club rémois le 13 octobre dernier en raison de résultats "en deçà des objectifs escomptés". Quelques minutes après l'annonce tragique, le Stade a réagit dans un Tweet, faisant part de sa compassion. "C’est avec une grande tristesse que le Stade de Reims a appris ce jeudi le drame qui touche Oscar Garcia et sa famille. L'ensemble du club leur adresse ses plus sincères condoléances".
Vivement critiqué sur les réseaux sociaux, le staff du club de football de Reims (Ligue 1) tient à préciser les choses. "Le club est attristé, on se joint à la famille d'Oscar Garcia, mais on ne comprend pas la polémique. Il faut décorréler le sportif de l’humain. On voulait respecter son intimité, car on savait que sa fille était malade. Bien évidemment, c’est très dur à vivre. Après, comme l’a dit le président Caillot, il faut savoir décorréler le sportif de l’humain".
"Vole haut mon amour"
C'est Oscar Garcia lui-même qui a annoncé le décès de sa fille en fin de matinée ce jeudi 24 novembre. Sur Instagram, avec cette légende "vole haut mon amour !". L'ancien coach avait dû se rendre en Espagne à Barcelone, régulièrement, pour être auprès de sa fille gravement malade.
Un choix sportif
Selon le club, le coach Garcia âgé de 49 ans n’est pas parti en mauvais terme. "Il y a toujours des échanges, on l’a eu au téléphone et on a exprimé notre compassion. Il a d'ailleurs répondu. Quand on a décidé de le faire partir, il y avait des raisons sportives. Il y avait quelque chose qui clochait, c’était sans doute lié au personnel, mais on a fait des choix. La situation d’un salarié ne peut empiéter sur l’ensemble".
Dans un club, la baisse de régime peut "affecter l’ensemble, mais envisager une relégation en Ligue 2 c’est compliqué. Cela a des conséquences. Dans une saison, il faut parfois faire des choix. On aurait aimé que cela se passe autrement, qu’il se mette en retrait, mais on ne peut pas l’obliger. On savait que cette vague d’animosité allait arriver, mais on ne regrette pas, même si on se fait incendier. C’est quelqu’un qui est parti en bons termes avec nous. On lui a proposé des choses, il a fallu faire un choix sportif. Cela donne raison aux dirigeants du stade. Aujourd’hui l’équipe renaît. L’un n’empêche pas l’autre, tout en ayant de l’affection pour lui et de la compassion aujourd'hui".
Face à la réaction vive de certains supporters sur les réseaux sociaux, d'autres prennent la parole et replace le départ dans un contexte sportif. "C'est l'entraîneur qui a été viré. Je pense qu'au niveau humain le club était présent surtout pour lui laisser le temps de gérer les choses. Mes pensées pour lui", affirme l'un d'entre eux. D'autres font part de leur colère : "gonflé après l'avoir dégagé comme un mal propre quand il accompagnait sa fille dans son combat".