No Fast Fashion, événement du week-end prochain à Reims, allie mode et écologie pour toute la famille. Cette vente géante de vêtements de seconde main, en accès libre, va s'étendre sur 600 mètres carrés au Parc des expositions.
Une chemise Ralph Lauren, un sweat Adidas et un jean Levis pour seulement 25 euros ? À la No Fast Fashion, c'est possible. Cette vente géante de vêtements de seconde main est organisée au Parc des expositions de Reims, samedi 14 et dimanche 15 octobre, en accès libre. L'occasion pour vous de dénicher de nouvelles pépites pour votre garde-robe et de vous offrir un nouveau tatouage, tout en profitant d'une ambiance festive.
Un concept bon pour l'environnement et le porte-monnaie
Depuis janvier 2023, Aurélien Masurel et Robin Sabban, amis d'enfance et jeunes entrepreneurs normands, parcourent la France pour proposer des vêtements de seconde main, dont 80% à 95% de vêtements de marque, pour seulement 25 euros le kilo. Après être passés à Rouen, Rennes, Caen, Nantes et Poitiers, les Rouennais font halte à Reims avec 40 000 vêtements en stock. Ces derniers proviennent directement d'usines de tri françaises, que le duo sélectionne ensuite afin d'éviter la vente d'articles troués, tachés ou trop abîmés.
Une "friperie" qui se différencie par son prix imbattable et son renouvellement permanent de rayons. "Avec notre équipe de quatre personnes, on apporte un nouveau portant toutes les 10 à 15 minutes", souligne fièrement Aurélien Masurel. Ainsi, les premiers arrivés ne sont pas forcément les mieux servis. "On affiche au départ 600 à 700 kilos d'articles, mais en réalité nous avons six tonnes de stock : l'équivalent de 40 000 vêtements." Une vente géante où petits et grands, de style vintage ou moderne, peuvent y trouver leur compte.
L'objectif ? "Enrayer l'industrie de la fast fashion"
Ce "test event" est né de l'analyse des deux Normands. "Lorsque Robin est revenu de son Erasmus en Asie, il m'a témoigné des dégâts causés là-bas par la fast fashion, raconte le jeune entrepreneur de 29 ans. À partir de là, on a voulu trouver une idée pour enrayer cette industrie." Tout est donc calculé pour s'ancrer dans une démarche écologique de A à Z, à commencer par les sacs de shopping. "À l'entrée de nos 600 mètres carrés d'exposition, on donne un sac aux clients, qui ressemble à un sac-poubelle, 100% recyclé et 100% recyclable."
Les portants sont, eux aussi, issus du recyclage, puisqu'ils sont conçus à partir de bois et de ferraille récupérés. Sans oublier le partenaire majeur de l'événement : Maison Macha - Upcycling, la nouvelle marque d'up-cycling (surcyclage en français) qui déconstruit la matière première des vieux vêtements pour en créer des neufs.
Plus qu'une simple vente de vêtements, une véritable expérience
"Depuis notre lancement, nous recevons énormément de retours positifs et nous avons toujours de bonnes affluences, entre 6 000 et 15 000 visiteurs, détaille le gérant normand. On a même eu un pic de 60 000 personnes à Caen, c'était vraiment hors-norme." Des chiffres qui s'expliquent par l'ambiance festive de cet événement éphémère, où cohabitent également un food-truck, une buvette ou encore un barbier.
Ces installations changent selon les autorisations des municipalités : "pour ce week-end à Reims, il y aura trois tatoueurs de la ville", promet le duo d'entrepreneurs écologistes. À savoir, les studios privés Groseille Tatoo, Hologram Tatoo et Paiikaan tattooher.
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Un DJ aidera les clients à patienter pour accéder aux deux cabines d'essayage. Aurélien et Robin espèrent une grosse affluence malgré la crise actuelle liée aux punaises de lits. Mais les organisateurs rassurent déjà les visiteurs : "depuis toujours, les vêtements que nous recevons sont traités pour éviter les bactéries, les champignons, les punaises de lits et sont ensuite emballés dans des sacs compressés. Il n'y a donc pas d'inquiétude à avoir." Les 600 mètres carrés mis à disposition par le parc des expositions seront accessibles dès 10 heures, jusqu'à 19 heures samedi et 18h30 dimanche.