''Nous sommes loin d’être des illuminées ! s’exclamait la seconde organisatrice, Emmanuelle, contactée la veille par France 3. Il faut que le gouvernement comprenne que les offices liturgiques une fois par semaine, c’est aussi vital pour nous. C’est une façon de se nourrir, de communier et de se témoigner de la solidarité."
Si les lieux de culte restent ouverts pendant le second confinement, les messes et autres célébrations n'y sont néanmoins pas autorisées en raison de la dégradation de la situation sanitaire. "Il ne peut pas y avoir d'office religieux, vu la gravité de la situation sanitaire", avait déclaré sur ce propos le ministre de l'Interieur Gérald Darmanin, vendredi 13 novembre sur franceinfo. Il avait ajouté qu'il était prêt à envoyer des policiers "verbaliser des croyants devant des églises" s’il le fallait, ce qui avaient suscité l'incompréhension chez beaucoup de catholiques.
Mais à Reims, malgré une présence policière, aucune contravention n'a été effectuée. Les organisatrices ont même assuré avoir reçu l'autorisation de la sous-préfecture pour ce rassemblement.

Des catholiques en prière devant la cathédrale de Reims, dimanche 15 novembre.
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© Valentin Cruard / FRANCE TELEVISIONS