Reims : l'histoire des gilets jaunes, entre espoir et désillusion

Samedi 6 avril, c'était l'acte 21 des gilets jaunes. Que reste-t-il de ce mouvement ? Les ronds-points ont été libérés, certains "QJ" ont été détruits, d'autres ont été reconstruits, que sont-ils devenus depuis le 17 novembre 2018 ? 
 

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Après la démolition de leur cabane, Didier Thomas a été placé en garde à vue, il a écopé d'une amende de 150 euros et a choisi de suivre un stage citoyenDidier Thomas était le référant d'un rond-point à Reims.

On s'est installé ici le 17 novembre jusqu'au 21 décembre, jour où on nous a expulsé en démollissant la cabane puis en m'emmenant. Voilà, ça s'est arrêté ce jour-là.
- Didier Thomas, ancien gilet jaune

A ce stage citoyen, ils étaient 17 nous a raconté Didier, il était le seul gilet jaune. Avec lui, des hommes qui avaient frappé leur conjointe ou volé de l'argent. Avant de raccrocher définitivement son gilet jaune, il tente une dernière action, le 9 mars dernier. 

Sur le rond-point de Thillois en aglomération rémoise, reste quelques irréductibles. Dimanche 7 avril, Clo et Jennifer des gilets jaunes de la première heure nous racontent leur détermination. Leur cabane a été détruite par 3 fois et reconstruite.
 

Gilet jaune dans le cœur ou gilet jaune encore dans l'action leur discours n'a pas changé se sont les mêmes revendications qu'au départ. Le grand débat, ils en sont convaincus sert de campagne au président de la République. Et de leurs prises de ronds-points, ils ont gagné un peu plus de répression. 
 

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