La Caisse des Ecoles Publiques de Reims prépare les 8300 repas des enfants de l'agglomération. Parmi ses démarches anti-gaspillage, le choix de valoriser les déchets alimentaires qu'elle produit et de les transformer en énergie.
Du 18 au 26 novembre, la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets est l'occasion d'évoquer des initiatives en faveur de l'environnement. A Reims, la cuisine centrale qui produit les repas des 64 cantines scolaires de l'agglomération valorise ses bio-déchets.
Pour les 16 tonnes d'aliments qui transitent chaque semaine afin de nourrir les écoliers de l'agglomération rémoise, plus de 200 kilos ne finissent pas dans l'assiette des enfants. Depuis septembre 2016, tous les déchets alimentaires liés à la production des repas sont transformés en biogaz.
Acheminés vers un site de déconditionnement, les bio-déchets seront, grâce à une machine, séparés de leur emballage. Transformés en une substance pâteuse après avoir été compressés, ils vont enfin sur un site de méthanisation afin de produire du biogaz.
Comment des aliments produisent-ils du biogaz ?
Pour faire simple, le liquide issu des restes alimentaires est stocké dans des cuves. Ils y sont mêlés à des bactéries qui, en mangeant la partie organique du liquide, produisent du méthane. Parce que rien n'est gaspillé, le reste du liquide sert à produire un engrais naturel alors dispersé dans les champs alentours.Si le méthane peut servir à chauffer des foyers ou faire rouler bus et voitures, il peut aussi produire de l'électricité. C'est le cas chez l'entreprise Champargonne, à Noirlieu (51), où le gaz fait tourner des moteurs qui alimentent près de 5000 foyers en électricité
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