Alors que le septième acte a lieu ce week-end, arrêtons-nous sur un groupe qui depuis cinq semaines se relaie pour occuper le rond-point de Fismes dans la Marne.
Ce samedi ils sont une cinquantaine à s'être rassemblés au rond-point de Fismes, près de Reims. C'est évidemment beaucoup moins qu'au tout début il y a cinq semaines mais la même détermination reste.
Il y a les slogans que l'on a vu ici ou là sur d'autres ronds-points, mais ici le thème retenu est une marche mortuaire, l'idée est de construire un cercueil, comme pour faire le deuil d'une république qu'ils ne reconnaissent plus.
Le mouvement se veut selon eux pourtant apolitique et non-violent.
EXEMPLAIRE
Selon l'un des participants, José Lortal, routier, ce mouvement est "exemplaire" car aucune casse n'a eu lieu. Ils se sont positionnés sur un terrain privé et pour l'heure les autorités ne les ont pas délogés. Ainsi le mouvement en veut-il à ceux qui ont "enterré la France" et n'hésite pas par démesure à parler de "dictature."
"Ils ont enterré la France" explique José qui dit avoir le soutien de la population. Selon les derniers sondages pourtant ce mouvement est de moins en moins plébiscité par le grand-public. Les rapports avec les automobilistes sont d'ailleurs parfois musclés.ENTERRER LA FRANCE