Les pluies abruptes et les fortes chaleurs ont réduit de manière important les récoltes de blé et de raisin. On découvre aussi que c'est le cas pour les pommiers. Dans l'Aube, la perte de récolte est estimée entre 30 et 50% chez les professionnels.
La récolte de pommes champardennaises 2015 était abondante, celle de 2016 l'est beaucoup moins. Avec un été très sec, les arbres se sont se retrouvés en situation de stress hydrique, le feuillage est affecté par le manque d'eau. En conséquence, un tiers du volume des pommes manque à l'appel.
A Moussey, dans l'Aube, Bruno Farine collectionne les pommes à croquer dans son jardin. Les 45 variétés dont il prend soin portent les stigmates des conditions climatiques difficiles de ce printemps et de cet été. Les abeilles n'ont pas réussi à polliniser correctement les fleurs, en raison du froid. Même les bourdons, moins frileux, n'ont pas suffi.
La récolte de pommes à cidre sera moins affectée que les vergers de pommes à croquer des amateurs, en raison des dates de récolte différentes. Pour les vergers professionnels du pays d'Othe plantés depuis 30 ans, la perte de récolte est estimée entre 30 à 50% maximum, alors que la production moyenne atteint 1500 tonnes.
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