Jacques Rousselot s'est présenté mardi 7 mars 2017 comme le candidat anti "bling bling", par opposition, sans la nommer, à la liste du sortant Noël Le Graët, qui aligne les noms connus comme Jean-Michel Aulas, l'influent patron de Lyon, ou l'internationale Laura Georges.
Je n'ai pas voulu d'une liste "bling bling" mais d'une liste qui se donnera corps et âme, d'une liste mûrement réfléchie, cohérente, d'une liste de passionnés, de connaisseurs et d'acteurs de tous les terrains: foot amateur, foot pro, foot féminin, ligues, districts.
Jacques Rousselot a été clair, mardi 7 mars 2017 , lors d'une conférence de presse où il a présenté les membres de son équipe au siège de la Fédération Française de Football à Paris.
Un tacle glissé aux membres de la liste Le Graët: "peut-être les meilleurs... comme il le dit", relève ironiquement le président de Nancy
Rousselot, 67 ans, lui oppose une équipe composée de "gens d'expérience, complémentaires les uns des autres" avec Jamel Sandjak, président de la Ligue Paris-Ile-de-France, Olivier Delcourt, président de Dijon, ou encore Denis Trossat, trésorier de la FFF.
"La France du football"
Jacques Rousselot, souhaite "garantir une éthique absolue dans le cadre de (ses) fonctions" s'il parvenait à être élu.C'est la France du football que vous avez sous les yeux, sans prétention mais avec beaucoup d'ambitions, celles de rendre cette belle maison à ceux qui sont et font le football.
"Je veux une fédération transparente sans conflits d'intérêts, avec des colistiers qui s'investissent totalement (...) C'est à la France du football de juger par quelle éthique elle veut être dirigée."
Il annonce également plus d'autonomie au sein de la Ligue.
Jacques Rousselot, président de l'AS Nancy-Lorraine est candidat au poste de président de la Fédération Française de football (FFF). Il est en pleine campagne.
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©France 3 Lorraine
S'il ne dit pas que Le Graët était un "mauvais président", il cible le bilan "iceberg" de son adversaire "avec une partie émergée que l'on voit plutôt belle, et puis en dessous la partie sous l'eau qui est un petit peu difficile à comprendre, avec beaucoup d'incompréhension, de blessures, de souffrance", dénonçant encore un mode de fonctionnement trop "vertical".
Rivalité personnelle
La rivalité entre les deux hommes est née d'un différend personnel. Jacques Rousselot, élu au comité exécutif sur la liste de Noël Le Graët, répète que ce dernier lui avait promis la place de président pour ce nouveau mandat de quatre ans.Il s'estime trahi depuis que Le Graët a annoncé sa candidature.
Après le soutien ferme et réitéré de Didier Deschamps à Noël Le Graët mardi dans un entretien à L'Equipe, Jacques Rousselot s'est attaché a rassurer le sélectionneur de l'équipe de France s'il est élu le 18 mars.
"Ce n'est pas pour autant que lorsque les choses changent, les individus vont changer. (Deschamps) apprendra à me connaître si c'est nous qui sommes élus et puis on essaiera de trouver la façon de travailler pour justement apaiser ses doutes."