A la veille de la 37ème grande collecte nationale les 4, 5 et 6 mars 2022, les restos du Cœur de Meurthe et Moselle se préparent à accueillir des réfugiés ukrainiens. Ils comptent sur la générosité des Lorrains pour battre en 2022 le record des dons qui s’élèvent à 90 tonnes.
Ce mercredi 2 mars 2022 au matin, les entrepôts des restos du Cœur de Meurthe et Moselle à Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) sont presque vides. Pour une courte durée espèrent les responsables de l'association.
Trois bénévoles s’activent avec des transpalettes pour faire de la place afin de stocker les produits de la grande collecte nationale qui se déroulera du vendredi 4 au dimanche 6 mars 2022.
1.000 bénévoles vous solliciteront dans 80 magasins du département. Les bonnes années, cette collecte permet de récupérer 90 tonnes de denrées de première nécessité
Robert Larose, président des Restos du Coeur de Meurthe et Moselle
Les Restos du Cœur du département fournissent 1.500 tonnes d’aide alimentaire par an à 12.220 bénéficiaires. Le produit de ce grand week-end de collecte devrait permettre, si l'objectif est atteint, de distribuer 90.000 repas dans les prochaines semaines.
C’est dans notre charte
L’arrivée en nombre des réfugiés ukrainiens est prise en compte par l’association. Pour Robert Larose, le président, ils seront accueillis comme bénéficiaires : " les restos viendront en aide, comme ils le font toujours à toutes les personnes qui auront besoin d’eux, c’est dans notre charte. Les réfugiés qui arriveront dans notre pays nous trouveront là, prêts à les soutenir."
Les Restos du Cœur expriment leur solidarité au peuple ukrainien. Même si elle n’a pas d’action sur le plan international, l’association tient à apporter son soutien officiel à la Croix-Rouge et aux Banques alimentaires européennes.
Perte de 4 millions
Le Covid-19 a beaucoup perturbé les deux dernières grandes soirées "des Enfoirés". Robert Larose estime à 4 millions le déficit de dons. L’association espère une remobilisation générale ce week-end afin de faire face à l’aggravation de la précarité dans notre pays et l’augmentation attendue des bénéficiaires. C’est un enjeu vital.