Les étudiants de l'université de Lorraine à Nancy ont bloqué le Campus Lettres et Sciences Humaines ce mardi 7 février 2023 durant toute la matinée. En ce troisième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, les étudiants sont entrés dans la danse. La Présidence annonce que le blocage est levé.
La faculté de Lettres et Sciences Humaines de Nancy bloquée ce mardi 7 février au matin. Deux syndicats étudiants, l'Unef et la FSE (Fédération Syndicale Étudiante), sont à l'origine de ce blocage qui a entrainé l'annulation des cours toute la journée.
Dans un communiqué, l'Université fait savoir qu'"à la suite d'une assemblée générale d'une 40aine d'étudiantes et étudiants, le blocage d'un bâtiment du campus depuis le matin du 7 février a été levé dans le calme par les étudiantes et les étudiants en fin de matinée (12h30)." L'Université précise que "la reprise normale d'activité est prévue dès demain 8 février."
Si les syndicats dénoncent la réforme des retraites, ils pointent également la précarité étudiante grandissante. Côté revendications, l'UNEF "revendique une retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, la prise en compte de nos années d'études dans le calcul de l'âge de la retraite et pour refuser la précarité à vie."
En ce qui concerne le Campus du Saulcy à Metz (Moselle), l'Université fait savoir qu'"une assemblée générale étudiante ayant réuni une 50aine de personnes s'est déroulée à 12h30 dans le calme à l'UFR Arts, Lettres et Langues avant de quitter le campus à 14h."
A l'université de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi 6 février.