Après la démonstration de force cette semaine au coeur de la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, des militants Greenpeace se sont installés ce samedi sur la Place Charle III à Nancy, pour dénoncer la fragilité, selon eux, des piscines à combustible dans les centrales nucléaires.
Curieuse installation ce samedi matin sur l'esplanade de la nouvelle Place Charles III à Nancy (anciennement appelée Place du marché, ou Place Henri Mengin) ? Un objet ressemblant à une petite piscine hors sol est installée à la vue des promeneurs. Quel est le message ? Celui-ci concerne les piscines des centrales nucléaires...mais pour dire quoi ?
Certainement pas que les piscines à combustibles ne seraient que des piscines en carton... Non, l'association reste dans une certaine réalité dans son exposé, et ne conteste pas le fait que les ouvrages sont bel et bien en béton !
Le message précis, c'est donc celui exposé par Florian Charlet, coordinateur Greeapeace sur Nancy et Metz...
Très clairement, l'envie est donc d'explique que ces piscines ne sont pas suffisament sécurisées. Si elle sont bien en béton, le degré de sécurité n'a rien à voir avec celui qui est appliqué pour le coeur des réacteurs
Le manque de sécurité, c'est justement ce qu'un groupe d'activistes a dénoncé cette semaine dans le département voisin, en Moselle, sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom. Cette fois-ci, il ne s'aggissait pas de piscine mais de dispositifsde sécurité en général sur l'accès à la centrale.
Le groupe avait réussi à s'approcher à proximité des zones sensibles...et de démontrer l'existance de cette intrusion réussie par le tir d'un feu d'artifice. Rien de nuisible, donc, au final, si ce n'est le message tranmis :" si eux ont réussi à le faire, d'autres, moins bien attentionnés, pourraient réussir aussi. Une procédure a été ouverte contre ces manifestants, et nous ignorons si les actes commis feront ou pas l'objet d'une sanction.