Selon les Petits Frères des Pauvres, 300.000 personnes en France seraient frappées de "mort sociale". Un terme brutal pour désigner la perte de tout lien familial ou amical. L'association caritative invitait quelques-uns de ces esseulés à venir se réchauffer le coeur autour d'un repas de Noël.
C'est bien connu, les jours de fête - et en particulier Noël - sont des moments particulièrement difficiles pour les personnes confrontées à une solitude qu'elles n'ont pas choisie. Les personnes âgées notamment, qui, suite à la perte de leur conjoint, l'éloignement et parfois l'oubli de leurs enfants, se retrouvent privées de toute relation affective. Et a fortiori privées de ces moments un peu exceptionnels, ces jours de fête où l'on resserre les liens autour d'une bonne table.
C'est dans un hôtel-restaurant de Nancy que les Petits Frères des Pauvres ont convié, ce Noël, quelques dizaines d'âmes esseulées. Dans le Grand-Est, l'association suit, à longueur d'année, 500 personnes seules pour leur apporter soutien matériel et présence humaine.