VIDEO. Nancy Thermal : les curistes en colère, "pour avoir un soin de dix minutes j’ai attendu une heure trente"

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Ouvertes au public le 17 juillet 2023, après deux reports, les cures thermales de Nancy font l'objet de nombreuses critiques de la part de ceux qui les ont choisies pour soulager leurs douleurs.
Les témoignages se multiplient depuis l’ouverture aux curistes des installations thermales de Nancy. Ceux que nous avons rencontrés évoquent un manque de personnel criant, des soins inexistants, et une attente importante due à une forte affluence. ©Inès Pons-Teixeira/Pascal Thine/France Télévisions

Les témoignages se multiplient depuis l’ouverture aux curistes des installations thermales de la ville. Ceux que nous avons rencontrés évoquent un manque de personnel criant, des soins inexistants, et une attente importante due à une forte affluence.

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L’ouverture aux curistes des installations avait déjà été reportée deux fois, pour des problèmes techniques. Depuis le 17 juillet 2023, les curistes peuvent enfin profiter des soins de Nancy Thermal 2.0., dont la gestion est confiée au groupe Valvital. Mais les premiers usagers dénoncent pêle-mêle des soins prescrits qui ne sont pas réalisés, des installations défaillantes ou fermées, et un sous-effectif chronique, même si "tout le monde est très gentil avec nous" reconnait Ghislaine Terranova. Elle est venue avec son mari Bernard, pour leur première cure. Le conjoint, plus déçu qu’en colère, concède "qu’au début c’était un peu chaotique, les machines tombent en panne, on a des soins à la place d’autres. L’organisation globale est à revoir mais ça s’améliore petit à petit".

Magali Maayoufi se dit victime du Covid avec une inflammation des articulations : "ma cure se transforme en soins bas de gamme à cause du sous-effectif en personnel. Les médecins ne prescrivent plus de massage parce que Valvital reconnait qu’il n’y a pas de assez de kinés pour les réaliser. Ce n’est plus une cure médicale… On nous vend du rêve et on est très déçu. Pour avoir un soin de dix minutes j’ai attendu une heure trente".

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Bernard Riac, le PDG de Valvital, reconnaît le caractère poussif du démarrage à Nancy. Il assure que tout devrait rentrer dans l’ordre "dans la semaine". ©Inès Pons-Teixeira/Pascal Thine/France Télévisions

Contacté, le PDG de Valvital reconnaît le caractère poussif du démarrage à Nancy. Bernard Riac assure que tout devrait rentrer dans l’ordre "dans la semaine". Son groupe espère accueillir 15.000 curistes par an.

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