Mercredi 22 février 2017, le TGI de Bar-le-Duc a repoussé au 5 avril sa décision sur l'expulsion de Sven Lindström, l'habitant d'une maison de bois construite au coeur du Bois Lejuc, après la vente de celui-ci à l'ANDRA par la commune de Mandres (Meuse). Sven sera entendu le 29 mars.
Mercredi 22 février 2017, le TGI de Bar-le-Duc a repoussé au 5 avril sa décision sur l'expulsion de Sven Lindström, un finlandais habitant d'une maison de bois construite au coeur du Bois Lejuc, près de Bure (Meuse).
Son habitation a été construite après la vente contestée du bois à l'Andra par la commune de Mandres (Meuse). Sven Lindström sera entendu le 29 mars. Son expulsion, si elle est décidée, pourrait s'accompagner de celle des autres occupants des lieux, tous opposants au projet CIGEO d'enfouissement de déchets radioactifs porté par l'Andra, l'agence de gestion des déchets radioactifs.
Des opposants dont les heurts sont devenus réguliers ces dernières semaines avec les représentants de l'Agence.
Réponse de la justice le mercredi 5 avril 2017
Le report de la décision sur l'occupation du bois Lejuc est considérée comme une bonne nouvelle par les opposants, qui espèrent continuer à jouer la montre contre ce projet et à mobiliser d'ici le mois d'avril.
Outre la mobilisation, ils entendent profiter du temps pour "bosser les dossiers de fond", explique John - un surnom - habitant de la "Maison de la résistance", dans le village de Bure. Ils espèrent ainsi trouver de nouvelles interstices pour continuer à attaquer le projet en justice.
Du côté de l'Andra, on fait pour l'heure savoir qu'en tant qu'agence publique,
On respecte les décisions de justice, et on attend avril.
D'ici là, la question de Bure continue de s'inviter dans le débat public. Yannick Jadot, le candidat Europe Écologie-Les Verts en a même fait un point des négociations avec les candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon.
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