Dans la nuit du 8 au 9 avril le troupeau de Louis Lafrogne, éleveur à Mandres-en-Barrois, a été attaqué. Trois brebis sont mortes sur le coup et trois autres ont dû être euthanasiées. L'éleveur est en colère.

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"C'est le même scénario chaque année. Dès que les bêtes sont dehors il y a des attaques". Louis Lafrogne est sous le choc. 26 de ses 300 brebis ont subi une attaque dans la nuit du 8 au 9 avril alors qu'elles étaient dans un parc à l'extérieur à Mandres-en-Barrois (Meuse). Il pourrait s'agir d'une attaque de loup, même si pour l'heure rien ne le prouve. L'eleveur en est pourtant persuadé : "Le loup a tué trois brebis sur le coup et blessé trois autres qu'il a fallu euthanasier" . Installé depuis 4 ans le jeune professionnel de 24 ans avait connu une attaque il y a longtemps, mais depuis rien.

L'OFB (Office Français de la Biodiversité) est intervenu pour constater les dégâts. "D'après eux c'est une attaque de grand canidé. Mais pour moi cela ne fait aucun doute  : c'est le loup !" nous a expliqué l'éleveur. "Nous ne sommes déjà pas nombreux à élever des moutons, alors si en plus nous devons subir le loup ce n'est plus possible. C'est un peu de notre-gagne pain qui disparait à chaque attaque, c'est décourageant".

D'autres attaques dans le sud de la Meuse

A Mandres en Barrois rien ne prouve pour l'heure qu'il s'agit du loup. Mais le troupeau de Louis Lafrogne n'est pas le premier à subir des attaques. L'an dernier celui de Cindy Simon, installée à Bonnet, a subi trois attaques. Celui de Mickaël Haim installé à Houdelaincourt avait été touché en septembre 2019. Un comité loup avait alors été mis en place par la préfecture.

 

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