Inondations : la crue de la Meuse progresse vers le nord, dans les proportions de 2013

3m23 contre 3m17 en novembre 2013, la crue de la Meuse est visible ce matin dans le secteur de Saint-Mihiel. Si le pic est passé à la frontière des Vosges et de la Meuse, le fleuve déborde en certains endroits du département rural, mais la décrue est amorcée et la vigilance orange a été levée.

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Météo France et Vigicrues ont levé la vigilance orange aux crues et inondations concernant les départements des Vosges et de la Meuse ce dimanche 21 janvier 2017.

La décrue est amorcée en amont mais le pic du fleuve Meuse continue sa progression vers le nord et ce situe ce dimanche entre Commercy, Saint-Mihiel et Verdun.

Proche de la crue de 2013

A Commercy, Vigivrues annonçait dans la matinée une hauteur d'eau de trois mètres dix-sept contre trois mètres trois lors de la crue de novembre 2013. A Saint-Mihiel, les relevés indiquaient à 10h31, trois mètres vingt-trois contre trois mètres dix-sept.

La Meuse, élargissant son lit en plaine, le plus gros du pic ne devrait pas impacter Verdun. Dans la matinée, il n'avait pas encore atteint la cité de la Paix, les relevés indiquant une hauteur d'eau de deux mètres dix-huit, bien en deçà de la dernière crue passée par la station de la Porte Chaussée. C'était en décembre 2011 et la côte avait atteint trois mètres deux.

Prairies et routes inondées

Toutefois, pendant ce week-end, les habitants sont restés vigilants.
A l'exemple de Christian Labourasse qui régulièrement vérifie que le débordement du fleuve ne cause pas trop de dégâts à sa propriété à Vaucouleurs.

Là, ça continue à monter, Je suis un peu inquiet

De l'eau, largement présente en plaine en cette période de l'année, cela n'a rien de surprenant mais la succession de tempêtes associée à la fonte précoce du manteau neigeux vosgien oblige toutefois les habitants du secteur à observer avec attention les caprices de la Meuse. Et à adapter leurs déplacements, de nombreux axes secondaires étant provisoirement non empruntables.

Voyez le reportage de Grégory Boileau et Olivier Bouillon :

 

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