Le lancement en décembre d'une concertation publique sur le volet environnemental du projet de construction d'une usine de panneaux photovoltaïques à Hambach est un signal positif. Mais les élus locaux demeurent prudents tant que le groupe norvégien REC Solar n'a pas dévoilé son projet industriel.
Le groupe norvégien REC Solar spécialiste de la fabrication de panneaux photovoltaïques va t-il construire une usine sur le site de l'Europole 2 de Hambach en Moselle et créer 1.800 emplois? Cette question qui agite le landerneau Est-mosellan depuis plusieurs années est plus que jamais d'actualité en cette mi-novembre 2020.. Car le 4 novembre la commission nationale du débat public, présidée par l'ancienne ministre Chantal Jouanno, a validé le lancement d'une concertation publique portant sur les aspects environnementaux.
Concertation publique du 14 décembre au 08 février
Le sous-préfet de Sarreguemines, Christophe Salin, en a confirmé le lancement sur l'antenne de la télévision locale MosaikCristal."Le code environnemental prévoit que, lorsqu'il y a des investissements industriels supérieurs à 300 millions d'euros, il y a une information du public sous l'égide d'une commission qui est une autorité administrative, la commission nationale du débat public, qui a décidé de mettre en place une procédure dite de concertation publique". Cette concertation aura lieu du 14 décembre 2020 au 08 février 3021 -si les conditions sanitaires le permettent- et sera organisée dans 25 communes du secteur. Pour tous les observateurs c'est un bon signal pour ce projet de construction d'une usine de panneaux photovoltaïques, même si les élus locaux restent très prudents.
"Après les grosses frayeurs liées à la vente de l'usine Mercedes, ce serait une très bonne nouvelle pour le territoire local", précise Daniel Muller. Egalement contactée la Communauté d'Agglomération de Sarreguemines Confluence (CASC), à qui appartiennent les terrains convoités par REC Solar, n'a pas donné suite à notre demande d'interview. Elle souhaite rester discrète pour le moment, tant que l'investisseur norvégien n'a pas présenté officiellement son projet.Tant que la société ne s'est pas prononcée sur son projet économique -ce qui devrait être le cas vers la mi-décembre-, il faut rester très prudent."