Un homme qui s’était présenté au commissariat de police de Metz, choqué par la température étouffante qui régnait dans les locaux, a choisi d’offrir cinq ventilateurs aux policiers .
Au commissariat de Metz, aussi c’est une véritable fournaise. Ici, en guise de rafraîchissement, pour la pièce entière où une dizaine de personnes attendent, il y a seulement un petit ventilateur.
Un homme qui venait déposé plainte a pu constater la situation par lui même. L'attente était devenue un calvaire, les gouttes de sueur commençaient à couler sur les visages des policiers et des plaignants.
L'un d'eux a eu pitié et il est revenu avec 5 ventilateurs, qu'il a offert aux gardiens de la paix.
"Chaque année, on a écrit au directeur en réclamant que le Code du travail soit respecté : la mise en place du ventilateur et la possibilité pour les fonctionnaires d'avoir de l'eau fraîche à disposition", témoigne Wilfried Antoine, responsable départemental de l'Unsa police.
"Il n'y a pas d'interprétation possible, c'est une obligation de l'employeur. Mais ça fait plusieurs années qu'on ne répond pas à nos sollicitations."
Peu de ventilateurs, pas de climatisation ni même de fontaines à eau. Juste un robinet dans les toilettes. Certains services de la police sont très mal lotis : "
La direction l'assure : elle n'a pas reçu de demandes particulières venant du personnel. Malgré ça, elle dit avoir commandé un grand nombre de ventilateurs pour équiper les locaux.On s'est rendu compte en circulant dans les parties communes de l'immeuble que c'est vraiment insupportable", affirme Wilfried Antoine. "Les conditions sont telles que les collègues sont obligés d'amener leurs propres ventilateurs et leurs propres bouteilles d'eau. Alors que c'est une obligation réglementaire."