Les pics de canicule ont contraint les jardiniers à revoir leur approche à la nature. A Metz, la municipalité a choisi de s'adapter à ces conditions climatiques pour répondre à des besoins énergétiques important pour les 20 000 arbres et autres fleurs. Découverte ce mardi 24 juillet.
A Metz, on ne badine pas avec l'entretien des espaces vert. Nous avons pu le constater ce mardi 24 juillet 2018.
Les moyens techniques mais aussi humains ont ainsi été modifiés à l'occasion de cette période de fortes chaleurs pour préserver les quelques 20 000 arbres et autres fleurs composant l'écosystème messin.
Ainsi les jardiniers débutent leur journée à partir de six heures le matin -au lieu de sept heures- pour éviter "les heures chaudes".
Des arrosages plus fréquents
En conséquence des températures avoisinant les 30°c, les agents d'entretien arrosent désormais quotidiennement les plantations.Les arbres, produisant entre 250 et 300 litres d'eau par jour -ce qui permet de rafraîchir l'atmosphère- sont les plantations les plus arrosées.
Sachant que l'on observe une différence climatique de 4°c entre un lieu composé d'arbres et un lieu qui n'en possède pas.
déclare Michel Koenig, directeur des espaces vert de la ville de Metz.Le jardinier qui tondait pendant l'été, arrose désormais pendant l'été.
Pour l'arrosage des plantes, la municipalité puise directement son eau dans la nappe phréatique mais aussi dans les rivières alentours pour éviter les consommations excessives d'eau. souterraine
Des plantes moins gourmandes en eau
De telles chaleurs induisent également qu'il faille privilégier des plantes moins gourmandes en eau qu'à l'ordinaire.Le choix de celles-ci est déterminant dans le but de garder une consommation d'eau raisonnée mais aussi pour que les parcs et jardins botaniques soient toujours florissants.
On va utiliser beaucoup de graminées, beaucoup de plantes vivaces qui vivent plusieurs années et qui ont un bon système racinaire.
"Au niveau des arbres (...) le chêne vert ou l'érable de Montpellier remplace les essences qui demandent beaucoup plus d'eau" précise Michel Koenig.