Comment limiter l'usage des écrans chez les enfants ? Des parents d'élèves à Metz se posent la question

À l’école élémentaire des Hauts de Valières, les parents d’élèves étaient conviés, ce mercredi 15 mai autour d’un petit-déjeuner, à discuter de l’utilisation que leurs enfants font des écrans. Le numérique est-il si mauvais pour nos chérubins ?
 

Entourées des directrices des différentes sections de l’école des Hauts de Vallières, à Metz, onze mamans sont venues écouter et discuter autour de la question de l’utilisation des écrans, ce mercredi 15 mai.

Vincent Bernard, médiateur numérique à l’association La Passerelle, à Borny, était présent pour les diriger et répondre à leurs questions.

Avant de commencer le débat, les parents d’élèves ont pu apprécier plusieurs affiches créées par les enfants eux-mêmes. Une en particulier a retenu l’attention. On peut y lire des anecdotes que les enfants ont vécu ou vivent à la maison : "ma maman, elle est toujours sur Facebook et quand je l’appelle pour m’aider, elle ne vient pas. Elle me dit toujours d’attendre…" ou encore "mon papa joue tout le temps aux jeux de voitures et de guerre et ça fait beaucoup de bruit. On ne peut plus parler".
 


Si le sujet du débat se concentrait sur les enfants. Les parents se sont également questionnés sur leurs usages des écrans. "On blâme souvent les enfants lorsqu’ils sont sur leur téléphone ou sur un jeu vidéo. Mais au final ils ne font que répéter ce que l’on fait" explique l’une d’elle.

Génération 3.0

Valérie Jager, directrice de l’école maternelle des Hauts de Valières, débute le débat, "je suis très inquiète de l’effet des écrans sur les enfants de trois ans… À la rentrée, je remarque toujours certaines difficultés" explique-t-elle.

Ça n’est pas l’écran le problème, mais ce qu’il y a dedans
Vincent Bernard, médiateur numérique à l’association La Passerelle  –


Autour de la table, plusieurs mamans sont inquiètes de l’usage que font leurs enfants des écrans. "Ma petite fille, qui a sept ans, demande un écran lorsqu’elle s’ennuie. Je lui accorde parfois de regarder Néo et Swan sur Youtube, mais je trouve ça d’une débilité" raconte l’une d’elles.

Au-delà des écrans, c’est le contenu qui pose souvent problème. Vincent Bernard intervient aussitôt. "Il est important d’expliquer aux enfants, que ce genre de chaînes youtube, c’est de la pub. Que les enfants travaillent, que ce sont des comédiens et que leurs parents gagnent de l’argent" indique-t-il.
 


À travers ses propos, le médiateur ne veut pas culpabiliser les parents et tente de leur faire comprendre que les écrans ne sont pas dangereux tant qu’ils sont maitrisés.

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