Interdisciplinarité, pratiques de recherche et statut du doctorant sont les mots d’ordre de cette troisième édition de la Journée Internationale des Jeunes chercheurs qui s’est déroulée aujourd’hui sur le campus du Saulcy à Metz.
Organisée par l'Ecole Doctorale Stanislas de l'Université de Lorraine, la Journée Internationale des Jeunes Chercheurs (JIJC) est une rencontre annuelle ayant pour objectif de donner la parole aux doctorants désirant échanger sur leurs recherches.
Un évènement entièrement orchestré par des doctorants
Dans son mot de bienvenue, Cécile Bertrand-Dagenbach, directrice de l’Ecole Doctorale Stanislas, souligne le rôle des doctorants de l’université de Lorraine qui ont participé bénévolement à l'organisation de la Journée Internationale des Jeunes Chercheurs. Ils ont suivi une formation de deux jours pour se préparer à l'élaboration d'un tel évènement.
Cette aventure a débuté en novembre 2016, il y a eu des échecs, des réussites mais l’équipe est toujours restée unie.
Avec un budget prévisionnel de 11 000 euros collecté grâce aux soutiens de l’Ecole Doctorale Stanislas et d’une quinzaine de partenaires dont la Ville de Metz et plusieurs laboratoires de l’université de Lorraine, la JIJC a rassemblé près d'une centaine de doctorants venus de toute la France pour échanger sur leurs recherches.
Le thème choisi cet année était" Quelles questions pour quelles recherches ? ". Des conférences animées par des doctorants ont ponctué la journée et un concours de poster de recherche scientifique a été organisé.
A la clé de cet évènement : une publication aux éditions des Presses Universitaires de Nancy regroupant plusieurs présentations de la journée.
Un sujet d'actualité : le statut des doctorants
Par ces mots, Anne-Françoise SCHMID, philosophe, épistémologue et conférencière invitée débute son exposé. Elle se réjouie que le statut du doctorant est plus reconnu aujourd'hui qu'à son époque, comme en témoigne l'existence de cette journée qui leur est dédiée.
Je suis remplie de joie car les doctorants ont désormais un statut et peuvent ici échanger les uns avec les autres. C’est déjà un grand acquis.
Le doctorant a un statut hybride : entre le personnel d’université et l’étudiant, il a parfois du mal à trouver sa place dans le domaine de l’enseignement supérieur.
Lisa Jeanson, doctorante de l’université de Lorraine et membre du comité de pilotage, insiste sur la présence d'associations comme Par(en)thèse ou A-Team of BioS (associations des doctorants de l'université de Lorraine) qui ont pour but d'aider les jeunes chercheurs dans leurs recherches.