660 réfugiés, soit deux fois plus que le nombre de places prévu dans le campement de Blida ouvert à nouveau en avril 2017. L'aire d'accueil sature et les migrants doivent désormais s'installer le long de l'avenue.
En avril dernier, la Préfecture de Metz a de nouveau ouvert le campement de Blida en promettant de reloger chaque semaine 50 migrants afin de fermer le campement en juin.
Pourtant, aujourd'hui, plus de 660 réfugiés vivent dans ce camp de fortune soit deux fois plus que l'effectif prévu. Saturée depuis deux mois, l'aire d'accueil ne suffit plus. Les migrants, la plupart originaires des pays balkans mais aussi d'Afrique ou du Moyen-Orient, sont désormais obligés de s'installer au bord de l'Avenue de Blida prenant ainsi le risque de se faire expulser par les forces de l'ordre.
Les bénévoles qui n'ont désormais plus l'autorisation d'entrer dans le campement tentent d'interpeller et de mobiliser les autorités publiques contre les conditions d’hébergement des réfugiés. Eric Graff, membre du Collectif mosellan de lutte contre la misère est consterné par cette situation
Quand vous voyez comment les gens sont traités là, c'est inhumain (...) Cette promiscuité constante et salle qui leur est imposée est insupportable.
Plus de place sur le parking, le bidonville s'étend le long de l'avenue de #Blida #Metz pic.twitter.com/m43678D43X
— Coll57contrelamisère (@Coll57misere) 4 juillet 2017