Le plan particulier d’intervention de la centrale de Cattenom (Moselle) est élargi à 20 kilomètres. Désormais, 71 communes supplémentaires intègrent le périmètre de sécurité. Celles-ci devront suivre certaines recommandations.
Ce ne sont plus 41 mais 112 communes qui devront désormais se soumettre au plan particulier d’intervention (PPI) de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle).
Le plan d’intervention est ainsi élargi à 20 kilomètres autour de la centrale, contre 10 kilomètres précédemment.
Cette nouvelle directive ne signifie pas que le risque est plus important, mais le principe de précaution est renforcé.
Ségolène Royal, ancienne ministre de l’écologie, est à l’origine de cette décision prise en 2016. Cette même année, une circulaire précisant la nouvelle doctrine d’Etat en matière de sûreté nucléaire a été soumise aux préfets.
Le renforcement de ce plan fait notamment suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon , survenue en 2011.
Des recommandations particulières
Les personnes résidant dans ces 71 nouvelles communes concernées devraient recevoir un courrier prochainement, dans lequel seront détaillées les consignes liées à l’élargissement du plan.Les habitants concernés devront notamment se fournir des pastilles d’iode, qu’ils seront invités à prendre en cas d’incident.
La zone d’évacuation immédiate est également élargie à 5 kilomètres, contre 2 kilomètres auparavant.