Le tribunal de Thionville a condamné huit militants de Greenpeace. Ils s'étaient introduits sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom (57) au mois d'octobre dernier. Ils ont été condamnés mardi 27 février, à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme.
Le procès de huit militants de Greenpeace, jugés aux côtés de deux responsables de Greenpeace France s'est ouvert mardi 27 février 2018 devant le tribunal correctionnel de Thionville (57). Ils ont été condamnés à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme.
Ils sont jugés pour s'être introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) au mois octobre dernier.
"On est déçus, parce que c'est la première fois que des militants de Greenpeace sont condamnés à de la prison ferme", a réagi Jean-François Julliard, le directeur de Greenpeace France. Il est également condamné à une amende de 20.000 euros.
Deux militants, déjà condamnés dans le passé pour s'être introduits sur des sites nucléaires, ont été condamné à deux mois de prison ferme.
Le tribunal a ordonné par ailleurs une expertise pour évaluer le préjudice matériel, estimé à plus de 200.000 euros par EDF.
"On assume cette action, on sait qu'elle était illégale. Mais il y avait une raison très précise qui était de dénoncer les failles de sécurité", avait dit le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard,
Un feu d’artifice près des piscines de combustible
Le 12 octobre 2017, huit militants de Greenpeace avaient été interpellés pour avoir pénétré dans la centrale de Cattenom (57). Pour alerter sur la vulnérabilité du site nucléaire.
La préfecture de Moselle et EDF avaient précisé que les militants n'avaient pas accédé à la zone nucléaire.
On écoute, Yannick Rousselet chargé de campagne Greenpeace France, au procès à Thionville. Il répond aux questions de Bruno Demange, France 3 Lorraine..
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