Tendre et exigeant, l'éleveur Laurent Billoux perpétue la grande tradition de la charolaise. Pour l’amour des vaches...et de la viande. Un portrait à découvrir dans *Succulent sur France 3 et france.tv
Quand il s’agit de ses charolaises, pour Laurent Billoux, c’est bien d’amour dont il s’agit. Installé à Charolles (Saône-et-Loire), en plein pays d’origine de la race, ce généreux éleveur a ses bêtes chevillées au corps. La charolaise préservée par une appellation d’origine protégée est élevée entre sa région natale et le Brionnais, avec le même savoir-faire qu’il y a 300 ans.
La charolaise, une race et une viande de qualité
Cette vache, aux prédispositions génétiques fortes, a d’abord été utilisée comme animal de labeur avant le plan Marshall, dans les années 50 : "En deux générations, le taureau charolais fait disparaître la bosse du zébu, et fait d’une vache Holstein une vache blanche. On a une race assez exceptionnelle, avec un pouvoir génétique assez important."
Et comme tout savoir-faire historique, il a un prix : celui de la rareté. Sur son exploitation 100% bio, Laurent Billoux nourrit ses bêtes uniquement à l’herbe de ses prés ou au foin. Rien d’autre.
"Une bonne vache à viande, on peut la voir à sa tête, à sa qualité de race. Une vache qui n’a pas de grandes cornes, qui a les cornes très blanches, très fines, en arc de cercle. On appelle ça une vache cabette chez nous. Celles-ci, en règle générale, on ne se trompe pas, elles ont forcément un bon grain de viande."
Pour la distribution : Laurent Brilloux ne fournit ni boucherie, ni restaurant. Il préfère "faire" une vache par mois qu’il vend en colis à des particuliers. Une ultime manière pour lui de témoigner de son amour et de son dévouement envers ses bêtes qui seront ainsi entièrement et bien consommées.
Une rencontre à retrouver dans notre émission * Succulent !, diffusée sur France 3 Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Occitanie et Paris Île-de-France.