Primaire de la gauche : pour qui s'engagent les élus en Alsace ?

A moins de 10 jours du premier tour de la primaire de la gauche, beaucoup d'élus socialistes ont déjà choisi leur camp. 

• Manuel Valls

Comme dans beaucoup de régions, l’ex-locataire de Matignon fédère les poids lourds de l’appareil socialiste. En Alsace, Manuel Valls est soutenu par le maire de Strasbourg, Roland Ries. Après avoir laissé un temps planer le doute, sur un éventuel soutien de l’édile de Strasbourg  à Emmanuel Macron, c’est finalement vers Manuel Valls que le maire de Strasbourg s’est tourné, après son meeting du 22 décembre.

@manuelvalls et @Roland_Ries devant la gare de @strasbourg où le candidat à la primaire de la gauche est arrivé peu après 11h. pic.twitter.com/z7fvFMemmz

— France 3 Alsace (@F3Alsace) 22 décembre 2016

Anne-Pernelle Richardot, la première secrétaire de la fédération du PS du Bas-Rhin et co-présidente du groupe socialiste se serait engagée aux côtés de François Hollande si celui-ci s’était représenté.
Cette ancienne aubryste a finalement choisi de se placer du côté de l’héritage du quinquennat en soutenant Manuel Valls.

Eric Elkouby, député socialiste de la première circonscription du Bas-Rhin et ancien adjoint au maire de Strasbourg s’est également engagé aux côtés de Manuel Valls. Son prédécesseur à l’Assemblée nationale, dont il avait été suppléant et attaché parlementaire, Armand Jung a également choisi Manuel Valls.

Robert Hermann, président de l’Eurométropole de Strasbourg et Catherine Trautmann, ancienne maire de Strasbourg de 1989 à 1997 et de 2000 à 2001 comptent également parmi les soutiens de Manuel Valls.

Je le crois @manuelvalls est celui qui est le mieux à même de porter le projet d’une gauche social-démocrate forte et responsable #Valls2017 pic.twitter.com/hEto9Yfs96

— Robert Herrmann (@rober_herrmann) 5 décembre 2016

• Benoît Hamon

Benoît Hamon peut compter à Strasbourg sur le soutien de l’adjoint au maire, Paul Meyer, qui était présent, pour le premier débat de la primaire, aux côtés des soutiens de Benoît Hamon.

.@AlexandreFeltz et @eschultz_ rejoignent @paulmeyer67 et @jbgernet dans le soutien à la candidature de @benoithamon #Hamon2017 #DNAinfos

— Le 67 avec Hamon (@Le67avecHamon) 10 janvier 2017

Jean-Baptiste Gernet, conseiller eurométropolitain délégué et Alexandre Feltz, adjoint au maire de strasbourg ont aussi choisi l’ancien ministre frondeur.

• Vincent Peillon

Philippe Bies, député PS du Bas-Rhin, a exprimé par communiqué le 3 janvier son soutien à Vincent Peillon "parce qu'il pourra rassembler la gauche". Le député a qualifié son projet d’à la fois "ambitieux et réalisable".

Je soutiens @Vincent_Peillon pour les #PrimairesCitoyennes des 22 et 29 janvier #peillon2017 #Strasbourg #Presidentielle2017 pic.twitter.com/32fLbznwcu

— BIES Philippe (@PhilippeBIES) 10 janvier 2017

Mathieu Cahn, adjoint au maire de Strasbourg, fera partie de son comité politique et suivra les dossiers politiques de la Ville.

C'est avec plaisir que j'accueillerai demain @Vincent_Peillon à la Meinau pour parler égalité urbaine et politique de la Ville

— Mathieu Cahn (@MathieuCahn) 12 décembre 2016

• Arnaud Montebourg

L’ancien ministre du redressement productif ne compte pas beaucoup de soutiens dans la région. Maxime Munschy, conseiller municipal de Molsheim coordonne les jeunes avec Arnaud Montebourg dans le grand Est. Bénédicte Vogel, conseillère municipale de Sélestat est un autre soutien affiché.

@philipgam @montebourg Montebourg à bcp parlé d'amazon et des entreprises équivalentes. Elles doivent payer l'impôt comme les autres !

— Maxime Munschy (@m_munschy) 12 janvier 2017

• Jean-Luc Bennahmias

Le fondateur du Front démocrate ne compte pour le moment pas de soutien affiché en Alsace

• François de Rugy

Andrée Buchman, conseillère municipale de Schiltigheim et ancienne conseillère régionale d’Alsace s’est engagée pour François de Rugy.

• Sylvia Pinel

Christian Gliech, le maire de Wissembourg (DVG) a affiché son soutien à la présidente du parti radical de gauche.


Si Emmanuel Macron ne passe pas par la case primaire, il peut toujours compter sur quelques soutiens affichés en Alsace. C’est le cas de Patricia Schillinger, sénatrice socialiste du Haut-Rhin et de Christel Kohler, adjointe au maire de Strasbourg.

Un vrai succès pour #RévolutionEnMarche, meeting d'Emmanuel Macron ! pic.twitter.com/vLm5nEofO0

— Christel Kohler (@CKohler67) 10 décembre 2016

Qui peut voter ?

Tous les Français inscrits sur les listes électorales, les mineurs qui seront en âge de voter en mai 2017 pour l’élection présidentielle, ainsi que les adhérents aux partis coorganisateurs de la primaire qui sont étrangers ou âgés d’au moins 16 ans pourront participer au vote.

Les votants devront s’acquitter d’un euro de participation par tour de scrutin et signer la feuille d’émargement où ils affirmeront « se reconnaître dans les valeurs de la gauche ».

Entre 7 000 et 8 000 bureaux de vote seront ouverts en France les dimanches 22 et 29 janvier, de 9 heures à 19 heures.

Dans le Bas-Rhin, 73 bureaux de votes seront ouverts, dont 33 à Strasbourg. Dans le Haut-Rhin, ce sont 53 bureaux, dont 7 à Mulhouse.