Les préoccupations planétaires autour du réchauffement climatique trouvent une illustration tout à fait tangible en Alsace. Au cours des cinquante dernières années, les viticulteurs ont observé une hausse de deux degrés dans les vignes en été.
Pour l'instant, la hausse des températures est plutôt perçue comme quelque chose de positif par la profession puisqu'aujourd'hui, il n'y a pour ainsi dire pas de mauvais millésime. En revanche, si le réchauffement perdure dans les décennies à venir, certains cépages comme le riesling auront du mal à résister. Des cépages rouges venus du sud pourraient à terme remplacer les blancs d'Alsace.
Le centre interprofessionnel des vins d'Alsace a décidé de lancer un nouveau programme de recherche mené en partenariat avec le centre de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) de Colmar. L'objectif consiste à trouver par croisements un nouveau plant de vigne qui résistera mieux à la chaleur et à la sécheresse.