Après la non-candidature d'Alain Juppé annoncé lundi 6 mars 2017 au lendemain de la confirmation de François Fillon de son maintien, la droite apparaît plus divisée que jamais. En Lorraine, les réactions sont diverses. Et le nom de François Baroin est avancé.
A droite, seule Nadine Morano s'est exprimée ce matin. Elle l'a fait sur Twitter mettant en avant la "stature d'Homme d'Etat" d'Alain Juppé "en plaçant l'intérêt supérieur de la France avant tout".
Même son de cloche à gauche avec la réaction, là aussi sur Twitter de la Mosellane Aurélie Filippetti.
Au centre, l'UDI Bertrand Pancher, député de la Meuse et maire de Bar-le-Duc, "espère un sursaut" mais sans préciser comme il se produirait :La déclaration @alainjuppe est d'une grande dignité et d'une triste lucidité. Merci à lui de rehausser l'image du débat politique. Une leçon
— Aurélie Filippetti (@aurelifil) 6 mars 2017
Renonciation d'@alainjuppe ,quelle tristesse pour notre pays! j'espère encore au sursaut mais + ça tarde + je doute...@UDI_off @PartiRadical
— Bertrand Pancher (@BertrandPancher) 6 mars 2017
De son côté, Florian Philippot pour l'extrême-droite se fait moqueur, insistant sur l'ironie amère dont a fait part ce matin Alain Juppé dans son discours, lorsqu'il évoque la frange "radicalisée" de la droite qui soutien François Fillon.
Alain Juppé traite donc ses propres militants LR de "radicalisés"...#ConfJuppe
— Florian Philippot (@f_philippot) 6 mars 2017
Plan B come Baroin ?
Interrogés cet après-midi, des grands élus Lorrains penchent en faveur de l'hypothèse François Baroin.
Pour l'UDI Laurent Hénart, maire de Nancy, son homologue de Troyes est un candidat proche de sa famille politique en raison de "son engagement pour la laïcité". Même position pour Valérie Debord, vice-présidente Les Républicains de la Région Grand Est, qui l'estime à même de "reprendre et d'incarner le projet porté par François Fillon". Henti Lemoine, maire de Pont-à-Mousson, estime également que "c'est une possibilité", mais que si Fillon est le seul candidat, il fera campagne pour lui "en prenant des coups."
Témoignages recueillis par Jean-Christophe Panek et Olivier Bouillon :