L'AS Nancy Lorraine entreprend aujourd'hui un déplacement à hauts risques chez le leader de Ligue 2. D'autant que les Rémois, victorieux lors de la dernière journée à Lens, sont en pleine forme.
Le match (Samedi 15 heures)
Nancy, on l'a vu depuis le début de saison, ne va pas bien.Alternant le bon et le mauvais. Le mauvais plus souvent que le bon, d'ailleurs.
Ce qui explique sa 16ème place au classement de Ligue 2, avec cependant 9 et 12 points d'avance sur les deux actuels relégables, Quevilly Rouen Métropole et Tours FC.
Nancy peine, on l'a vu, depuis le début.
Beaucoup de "causes" sont invoquées par les observateurs, diverses et variées : "digestion" de la descente en Ligue 2, recrutement tardif et approximatif, perte d'envie, moral en berne....
Ce qui est certain, c'est que l'ASNL ne montre pas un visage très optimiste pour la suite.
Clairement, si la situation reste en l'état, il faudra faire fi de tout espoir d'accession à l'élite.
Et même pire, regarder vers le bas, et essayer de jouer... le maintien.
Après, seulement après, il faudra reconstruire un ensemble déjà bien ébranlé.
Comme souvent en pareil cas, l'éviction du coach emblématique de la maison rouge et blanche, Pablo Correa, a semblé donner un choc au groupe.
Qui semblait aller mieux.
Alors que le match contre Clermont Foot 63 ne fût pas si catastrophique que ça -même si Nancy s'est fait rejoindre au score par deux fois-, le match de Coupe de la Ligue contre Angers SCO a craquelé le vernis tout neuf et fait apparaître les mêmes lacunes constatées depuis nombre de rencontres.
Bref, Vincent Hognon, intronisé chef de l'équipe fanion, a du souci à se faire avec son effectif actuel.
Eliminée de la Coupe de la Ligue, l'AS Nancy Lorraine n'a visiblement pas les moyens techniques et physique pour jouer sur plusieurs tableaux.
Ni le moral d'ailleurs.
Alors place au championnat.
Face à Reims, qui caracole en tête en compagnie des surprenants dauphins AC Ajaccio et Paris FC, on sait que la tâche des nancéiens ne sera pas aisée.
Et personne ne se fait d'illusion.
Si la prise de conscience n'est pas collective, Nancy sera une nouvelle fois défait.
Car Nancy a prouvé à de rares occasions que l'équipe avait un potentiel.
Mais on ne sait quel mal la gangrène.
Il ne faudra pas laisser les Rémois jouer. Laisser les approximations au vestiaire. Abandonner tout déchet technique. Reserrer les rangs d'une défense visiblement dépassée à Angers.
Côté offensif, même si il y a un mieux constaté, il faut savoir désormais "tuer un match", notamment lorsque l'on ouvre le score, et savoir surtout tenir un résultat, jusqu'à la dernière seconde.
Vaste programme que le professeur Hognon va devoir décliner à toutes les sauces sur son tableau noir, avec application immédiate sur le terrain.
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