La Grande guerre marque pour les villes thermales des Vosges la fin de l'âge d'or. Transformées, quatre ans durant, en "villes-hôpital" pour les blessés du front, les stations y perdront leurs curistes, et pour longtemps.
Vittel, Contrexéville, Plombières... les stations vosgiennes attiraient, depuis le second Empire, une clientèle de curistes aisés qui ont fait leur fortune. Situées à une centaine de kilomètres du front, elles ont très vite été réquisitionnées pour l'accueil des blessés de guerre. La fréquentation touristique, elle, a périclité. Les villes thermales auront beaucoup de mal à s'en remettre.
Le récit de Laurent Parisot :
Source archives :
- Pathé Gaumont
- Cercle d'études locales de Contrexéville
•
©France 3