C'est une entreprise familiale créée en 1986, qui ne cesse d'innover, et d'attirer de nouveaux clients. La confiserie des Hautes-Vosges à Plainfaing a lancé il y a quelques semaines une nouvelle gamme de bonbons sans sucre. Une nouveauté qui répond à une forte demande.
La confiserie des Hautes-Vosges, à Plainfaing, propose des bonbons... sans sucre. "Cela fait des années qu’on réfléchit à faire des petits bonbons sans sucre. On a une clientèle qui nous le demande". Des clients, souvent diabétiques, ou même plus simplement ceux qui font attention à leur ligne.
Fabienne Picard est la Présidente de la Confiserie des Hautes-Vosges. "C’est vraiment destiné aux personnes qui ont des problèmes de diabète. Parce qu’en fait, les bonbons sans sucre que l’on a mis au point ne font pas monter le taux de glycémie. C’est un vrai avantage pour eux et puis, c’est aussi un petit peu moins calorique que le bonbon traditionnel".
Les "bonbecs" sans sucre gardent leurs arômes
C'est l’isomalt qui remplace le sucre. Autant de plaisir avec moins de calories, c'est possible ? "il y a quand même des calories mais il y en a moins".
Il a fallu beaucoup d’imagination et d’essayer pour trouver la recette idéale. Deux ans de développement et des clients qui ont même testés les échantillons et donner leur avis. L’isomalt est un édulcorant de la betterave.
La cuisson se fait toujours dans les chaudrons en cuivre, mais les confiseurs ont dû s’adapter. "Le temps de cuisson va être beaucoup plus long avec l’isomalt, avec une température beaucoup plus élevée. On va donc être beaucoup moins productif. Et l’autre différence majeure, comme on va travailler une matière beaucoup plus chaude, ça va être beaucoup plus dangereux pour nous à travailler. Il y a beaucoup plus de risque de brûlure. En fait, il faut être beaucoup plus attentif à ce que l’on fait pour ne pas se brûler", dit Damien Guiot, le confiseur.
C’est vraiment destiné aux personnes qui ont des problèmes de diabète. Parce qu’en fait, les bonbons sans sucre que l’on a mis au point ne font pas monter le taux de glycémie
Fabienne Picard, présidente confiserie des Hautes-Vosges
Aujourd’hui, le succès est au rendez-vous : plus de cinq millions d’euros de chiffre d’affaires. "Je pense que ce n’est pas parce qu’on est artisan que l’on doit s’arrêter de suivre le mouvement, bien au contraire. On a un monde qui change. Un monde qui bouge et aujourd’hui, on doit répondre à la demande. C’est important pour nous. Pour nos clients, ça veut dire qu’on peut aussi leur proposer des solutions", dit Fabienne Picard.
Chaque année, la confiserie attire plus de 250.000 gourmands. C'est la cinquième entreprise la plus visitée en France.