Johannesburg (Afrique du Sud) accueille jusqu'au 5 octobre 2016 la 17e session de la convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). La vente de bois précieux pourrait y être durcie. Problème, ces bois servent notamment à la confection d'instruments de Lutherie.
La 17e session de la convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) se déroule à Johannesburg (Afrique du Sud), du 24 septembre au 5 octobre 2016.
Parmi les très nombreux sujets abordés concernant la protection de la faune et de la flore sauvages se trouve la question du commerce de bois précieux. La convention pourrait en durcir la vente. Or ces bois, en particulier le bois de pernambouc, servent à la confection d'archers pour instruments à cordes. C'est donc l'inquiètude à Mirecourt (Vosges), la capitale des luthiers.
Le reportage d'Eric Molodzoff et Olivier Bouillon :
Le bois de pernambouc
Originaire du Brésil, cette arbre pousse exclusivement dans la forêt pluviale atlantique du Brésil (Mata atlantica). Cette légumineuse de 10 mètres de hauteur est une espèce menacée depuis 1992, également classée depuis le 13 juin 2007 (Annexe II) comme menacée d'extinction. En raison de la déforestation de cette zone située sur le littoral Atlantique.
La CITES
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.