Valenciennes-Métropole a également consenti à un prêt de 10 millions d'euros.
La région Hauts-de-France accordera à British Steel le même soutien qu'elle avait promis à Altifort, dans le cadre de la reprise du site Ascoval de Saint-Saulve, près de Valenciennes (Nord), dont la production a redémarré ce matin.
Le conseil régional a voté ce mardi 21 mai un prêt de 12 millions d'euros à British Steel Saint-Saulve, au titre d'aide à la consolidation financière des entreprises. Un prêt remboursable par annuité sur sept ans, avec un taux d'intérêt de 4%/
La somme se décompose en deux tranches : 8 millions d'euros versés au plus tard le 30 juin, et 4 millions d'euros versés au plus tard le 15 octobre.
Ce prêt devait initialement être versé à Altifort dans le cadre du plan à 152 millions d'euros qui avait été décidé en décembre : un plan qui comptait un prêt de 47 millions d'euros de fonds publics (25 millions de l'État, 12 millions des Hauts-de-France et 10 millions de Valenciennes-Métropole).
Si le prêt de l'État a depuis été revu à la baisse (Bruno Le Maire a indiqué que 15 millions d'euros avaient été débloqués), le prêt de l'agglomération valenciennoise sera bien versé au groupe sidérurgique britannique, si l'on en croit la délibération de ce matin. Une convention tripartite va être signée entre les trois acteurs.
British Steel en danger ?
Ce prêt n'est pas lié à la situation financière de British Steel, qui avait annoncé mardi dernier avoir besoin d'avoir d'argent frais. Le lendemain, le sidérurgiste assurait qu'il respecterait "tous ses engagements" ses difficultés financières.La chaîne de télévision Sky News, après avoir annoncé la semaine dernière que le gouvernement britannique se préparait à une possible faillite de British Steel, a remis le couvert ce mardi en assurant que "des milliers d'emplois étaient en danger avec le risque de faillite de British Steel".