L'organisme régional de contrôle de la qualité de l'air participe à une campagne nationale pour déterminer la présence de pesticides dans l'air que nous respirons.
Quatre sites de mesure ont été sélectionnés pour déterminer la présence de pesticides dans l'air dans la région. Deux sont situés en zone rurale (Thézy-Glimont dans la Somme et West-Cappel dans le Nord), et deux en zone urbaine (Lille-Five et Saint-Quentin), pour pouvoir représenter au mieux le territoire.
La campagne, commandée par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), est coordonnée par l'ensemble des organismes régionaux de contrôle de qualité de l'air de France.
Débutée en juin, elle durera 52 semaines, sur 50 sites de mesures à travers la France, car l'exposition aux pesticides dépend à la fois du type de culture et de la saison.
Mieux évaluer les risques
En tout, 81 molécules, comme le glyphosate ou le fipronil, sont recherchées. Des substances présentes dans des produits phytopharmaceutiques, priorisées en fonction de leur danger et selon leurs critères d'utilisation, d'émission et de persistance dans l'air.
C'est la première fois qu'une opération d'une telle ampleur est menée. Si certains organismes régionaux s'étaient déjà penchés sur la question des pesticides dans l'air, il n'y avait encore jamais eu de campagne coordonnée sur l'ensemble du territoire national.
Un processus essentiel pour mieux connaître l'exposition de la population. Les résultats seront ensuite analysés et devraient permettre d'établir de nouvelles stratégies de surveillance.