Ils ont reçu la visite ce matin du patron de la CGT Philippe Martinez.
La grève à la centrale nucléaire de Gravelines se poursuit, après dix jours de mobilisations contre la réforme des retraites.
La moitié du personnel est en grève, suite à un appel des syndicats CGT et FO : 200 à 400 grévistes se relaient devant la centrale, tout en filtrant les accès. À l'intérieur, un service de sécurité minimum est assuré.
"On a un mouvement qui s'étale dans le temps et dans la durée, c'est historique chez nous" a confié un représentant syndical FO, précisant qu' "on a des agents qiu se regroupent de plus en plus massivement sur le site."
Vers un arrêt de la production ?
Des baisses de charge sont constatées tous les jours depuis le début de la mobilisation, avec un impact sur la production d'énergie.
Un arrêt complet est même envisagé : dans ce cas, l'entreprise serait contrainte de palier ce manque en achetant l'électricité au prix fort à la concurrence.
Les grévistes ont reçu ce mercredi matin la visite (et le soutien) du patron de la CGT Philippe Martinez.
Le secrétaire général a d'ailleurs réagi au placement en garde à vue de deux agents d'Enedis après des coupures sauvages d'électricité. "La conception de la négociation et de la discussion avec un mouvement de grève, c'est les gardes à vue. Je crois que ça, c'est jeter de l'huile sur le feu"