Covid-19 : deux PME du Nord-Pas-de-Calais candidates au transport des vaccins Pfizer

Les deux entreprises baées dans le Cambrésis et dans l'Arrageois ont répondu à l'appel d'offres.

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La glace viendrait du Cambraisis, les containers, de l’Arrageois. Deux entreprises du Nord Pas de Calais pourraient participer au transport des vaccins sur le territoire français. Pfizer mène actuellement son appel d’offres pour l’achat d’emballages destinés à la livraison de ses vaccins. Température de conservation : -80°.

La chaîne logistique du froid contraignante est un savoir-faire maîtrisé par Carbonord, une société nordiste basée à Estourmel, a l’est de Cambrai. La PME fabrique de la carboglace, de la glace à base de CO2, sous forme de bâtonnets, dans lesquelles sont plongées les marchandises délicates à transporter.

« L’avantage avec la glace carbonique, explique Ludovic Lefebvre, gérant de Carbonord c’est qu’elle passe de l’état solide à l’état gazeux sans phase liquide. Comme on n’a pas de phase liquide, on ne détériore pas les marchandises qui sont à transporter. »

Durée de vie des bâtonnets : entre cinq et 10 jours

« Nous, ajoute-t-il, on livrera de la glace carbonique aux hôpitaux pour qu’il puisse expédier les vaccins vers les points de vaccination à partir de glace carbonique dans des box isothermes. »

Les containers sont fabriqués à une cinquantaine de kilomètres de là, dans l’Arrageois par une entreprise spécialisée dans le transport de médicaments, la Sofrigam. Qui crée des caisses réfrigérantes sur-mesure.

« On aura donc un plus petit carton qui reprendra les vaccins à l’intérieur, détaille Barbara Dennetiere, responsable de production, et justement cette carboglace qui sera autour pour tenir au degré souhaité ».

Le cahier des charges du vaccin de Pfizer est exigeant. Pour décrocher le marché l’entreprise a fait tester ses box dans le laboratoire Ater Métrologie. En conditions réelles pour transporter le vaccin.

« On met des sondes de température dans l’emballage qui vont mesurer la température dans l’emballage en permanence, décrit David Stienne, directeur du laboratoire, on nous demande un emballage qui tient cinq jours entre -60 et -90° ».

La Sofigam peut produire jusqu’à 20 000 boîtes par mois pour les vaccins.En fonction des commandes, une quinzaine d’embauche est prévue. Dans les Hauts de France, plusieurs entreprises participent à l’appel d’offres.

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