Gilets jaunes : le Nordiste accusé d'avoir forcé la porte de Benjamin Griveaux avec un chariot élévateur a été libéré

Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant l'audience. 

Le Nordiste accusé d'avoir enfoncé la porte du secrétaire d'État Benjamin Griveaux le 5 janvier, en marge d'une manifestation de Gilets jaunes, n'est plus en détention, a-t-on appris par l'intermédiaire de son avocat, Me Manuel Abitbol.

Le jeune homme de 23 ans avait été interpellé le 12 février à Escautpont, près de Valenciennes. Soupçonné d'avoir conduit le chariot élévateur qui a enfoncé la porte du ministère, il avait été placé en détention deux jours plus tard.
 
Le tribunal correctionnel de Paris avait estimé que sa revendication de l'acte sur Facebook et son appel à commettre d'autres faits du même genre présentait "un risque de réitération".

 

Persona non grata en Île-de-France

Son avocat a toutefois contesté ce placement en détention en faisant une demande de remise en liberté. Cette dernière vient d'être acceptée ce vendredi 22 février, a indiqué Me Abitbol. Le Nordiste est donc libéré et fait désormais l'objet d'un contrôle judiciaire. "Il doit pointer et a interdiction de se rendre en Île-de-France" a déclaré l'avocat.
 
Lors de l'audience, la procureure avait décrit "une atteinte exceptionnels aux symboles", contre "un ministère, le symbole de la République et de l'Etat". L'avocat du Nordiste, ouvrier dans une entreprise de tuyauterie, avait expliqué que son client était "excité par cette foule en délire, il ne savait même pas que c'était la porte d'un ministère".



 
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