C'est en tout cas ce que souhaite la mairie...
Depuis quatre ou cinq ans, les motards qui venaient pour tout le week-end camper au Touquet étaient accueillis près d’un centre équestre.
L’année dernière environ 3.600 personnes ont bénéficié de cet espace que gardaient communément une dizaine de personnes des services communaux et une trentaine d’agents de sécurité d’une société de gardiennage.
Mais désormais pour diverses raisons, la municipalité semble ne plus souhaiter accueillir les campeurs à cet endroit.
Pourquoi ? Pour divers petits dégâts matériels comme le piétinement de massifs fleuris ou - de plus en plus rarement ces dernières années - l’arrachage de barrière de particuliers pour faire du feu ou encore pour les « rupteurs », ces compressions de gaz d’échappement des motos provoquées par de fortes accélérations et qui provoquent des espèces d’explosions très bruyantes.
Il faut savoir quand même que sur le campement, les motos étaient laissées à l’extérieur et que seules les sonos entraient… Mais aux abords du campement… Manifestement, les riverains ont tout de même moyennement apprécié.
Autre raison, invoquée par le service des espaces verts : au fur et à mesure du temps, les motards ont été remplacés par des Ravers, qui font « un peu plus que la fête ». Pas de cas avéré de drogue mais, semble-t-il, on préfère écarter tout risque de dérapage.
Alors comment gérer l’afflux de ces centaines de campeurs ? « Il n’y aura pas de camping sauvage » dit-on à l’office de tourisme. L’idée, est de faire en sorte de bien flécher les campings des communes voisines qui sont ouverts, voire, l’option est envisagée mais pas encore décidée, de faire reculer (si afflux trop massif de campeurs il y a) les motards et les Ravers vers un site plus excentré, proche de l’aéroport du Touquet.
Le Touquet, en bas à droite l'aéroport, au milieu de la carte, l'espace en vert clair du dessus était le lieu de l'ancien campement.