Depuis le mois de janvier, le Duchesse Anne a quitté le centre-ville de Dunkerque. L'été dernier, le célèbre trois mâts a été mis en cale sèche pour des opérations de rénovation extérieures. Des visites sont organisées par le musée maritime et portuaire. Marion Lompageu et Mustapha Mohamed ont suivi l’une d'elles.
Ils sont une trentaine. Rassemblés devant une cale sèche du port, ils écoutent : “Avant de parler du Duchesse Anne, j’aimerais qu’on évoque ce qui se trouve autour de nous”, lance un homme en costume fin XIXe début XXe siècle. 50 minutes d’explications sur ce navire école, son histoire, mais aussi sur les travaux de rénovation qu’il subit 6 jours sur 7, et qui obligent les visiteurs à rester loin, cantonnés derrière un grillage.
"C’est le gros regret de ne pas pouvoir aller voir directement le chantier et d'être même au pied et dans le fond de cette forme et de ne pas pouvoir voir le Duchesse Anne mis à nu", explique une visiteuse. "On espérait s’approcher un peu plus, on espérait même monter dessus. Ça sera quand il sera terminé", complète une autre.
Depuis le mois de janvier, le voilier est en travaux. D'abord à quai avec un travail de dépollution. Puis en juillet, en cale sèche avec 40 personnes le jour, 10 personnes la nuit travaillant dans les cales et sur le pont du bateau pour lui rendre son faste du début du XXe siècle.
Dorian Dallongeville, directeur du musée maritime et portuaire de Dunkerque : "Je pense que vraiment que le Duchesse Anne au fil du temps est devenu un emblème, un symbole du patrimoine dunkerquois, du patrimoine maritime national, c’est vraiment un voilier école au destin extraordinaire qui est aussi très attachant par sa carrière et donc, aujourd’hui, c’est un phénomène de curiosité, ça rappelle la grande époque de la navigation à voile."
Le bateau devrait revenir dans le bassin du Commerce pour la fin d’année 2024... Et entamer l’ultime phase de rénovation. Le Duchesse Anne sera de nouveau ouvert à la visite pour la Tall Ship Race en juillet 2025.
Avec, sur place, Marion Lompageu et Mustafa Mohammad / FTV