Le préfet du Nord et des Hauts-de-France Michel Lalande, invité de la matinale de France Bleu Nord, s’est montré pessimiste quant à la tenue de l’édition 2021 de la course cycliste Paris-Roubaix, déjà reportée puis annulée en 2020 à cause du Covid-19.
Les amateurs de Paris-Roubaix vont-ils être privés de leur Monument une deuxième année de suite ? L’hypothèse d’une annulation de la mythique course cycliste, qui doit se tenir le dimanche 11 avril, a pris de l’épaisseur avec les déclarations du préfet du Nord et des Hauts-de-France Michel Lalande, lundi sur France Bleu Nord.
Paris-Roubaix aura-t-il lieu ? "C’est une excellente question, a répondu, énigmatique, Michel Lalande. Je vous ferai une réponse quand le moment sera venu mais vous pouvez la deviner."
Paris-Roubaix : le préfet du Nord s'interroge sur la tenue de la course cycliste le 11 avril prochain https://t.co/Qa0oYDWt7w pic.twitter.com/0vAmNEx6tt
— France Bleu Nord (@fbleunord) March 22, 2021
Une réponse qui n’invite pas vraiment à l’optimisme, alors que le préfet du Nord et des Hauts-de-France a expliqué qu’il voyait le "ciel moins bleu". Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte épidémique tendu dans les Hauts-de-France, qui ont été placés en confinement pour quatre semaines, et ont fait réagir cyclistes et politiques.
Alors que plusieurs coureurs cyclistes ont exprimé leur incompréhension, le président de la communauté d'agglomération de la porte du Hainaut Aymeric Robin a publié dans lequel il "s'engage au maintien de Paris-Roubaix et lance #ParisRoubaixCanape pour inciter les habitants et spectateurs à suivre la course depuis chez eux".
"Il faudra m’expliquer la cohérence avec les gestes barrières et tout le reste"
Sans rentrer dans les détails d’une éventuelle annulation, le préfet Michel Lalande a fait le parallèle avec les courses belges maintenues à huis clos et le respect des gestes barrières : "Il faudra m’expliquer la cohérence avec les gestes barrières et tout le reste."
En 2020, l’édition prévue en avril avait d’abord été reportée à octobre, avant d’être annulée. Et à l’époque, le préfet des Hauts-de-France avait déjà partagé ses doutes quant à la tenue de la course quelques semaines avant.