7 autres supporters ont été identifiés suite à l'envahissement du terrain lors de la rencontre LOSC - Montpellier, le 10 mars dernier. La demande de modification du contrôle judiciaire des 9 premiers a été refusée ce mardi.
17 personnes ont en tout été identifiées par les enquêteurs. 17 supporters soupçonnés d'avoir envahi le terrain lors de la rencontre entre le LOSC et Montpellier, organisée le 10 mars dernier. Ce soir-là, après un match nul, des joueurs avaient par ailleurs été pris à partie par des supporters avant de rentrer dans les vestiaires. En tout, plusieurs centaines de supporters s'étaient alors trouvés sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy.Dès le lendemain, le LOSC portait plainte pour "violences aggravées" et "menaces de mort". 5 jours plus tard, 10 supporters étaient arrêtés au petit jour, et placés en garde à vue. Ils en sont sortis avec un placement sous contrôle judiciaire et une interdiction de se rendre dans un stade ou un camp d'entraînement sportif.
"Purement scandaleux"
La demande de modification de ce contrôle judiciaire, particulièrement lourd, a été refusée ce mardi. "C'est purement scandaleux", estime Me Franck Berton, avocat des 9 premiers supporters interpellés. "Ils ont estimé qu'il n'y avait pas d'élément nouveau. Sauf qu'il y en a. Maintenant on sait que parmi ces supporters, il y en a qui sont entraîneurs dans le football amateur et cela, personne ne l'a pris en compte", poursuit l'avocat.
Outre le fait de devoir pointer au commissariat à chaque soir de match, les personnes concernées ne peuvent donc plus exercer leur métier. "C'est délirant, je n'ai jamais vu ça. D'autant qu'il n'y a pas eu de violences particulières."
L'audience aura lieu le 12 juin prochain au tribunal correctionnel de Lille.